L’assassinat de l’Ayatollah Nimr Baqr al-Nimr, une honte pour le régime saoudien

7:59 - January 03, 2017
Code de l'info: 3461947
Le régime des réactionnaires saoudiens, dirigé par les religieux wahhabites opposés à la liberté d’expression et à toute critique politique, arrête, torture et assassine ses opposants et tous ceux qui comme l’Ayatollah Nimr Baqr al-Nimr, défendent les droits de l’homme et luttent pour les libertés et la justice sociale dans ce pays.
L’assassinat de l’Ayatollah Nimr Baqr al-Nimr, une honte pour le régime saoudien
Le tribunal saoudien, l’année dernière, a condamné à mort l’Ayatollah Nimr Baqr al-Nimr qui luttait pour la liberté et les réformes politiques, l’accusant d’atteintes à la sécurité nationale et de projet d’attaques terroristes, avec trois autres chiites et 43 personnes accusées de terrorisme. 
Cette mise à mort, malgré les nombreuses interventions de religieux chiites et sunnites, est le signe de la peur de ce régime occupé actuellement, à tuer les gens du Yémen et à soutenir les terroristes en Irak et en Syrie.  
Cette mise à mort sauvage, malgré les avertissements de nombreuses organisations internationales, était un acte inattendu et barbare, qui a eu lieu de 2 janvier 2016, pour éviter certaines critiques qui auraient pu être faites si elle avait eu lieu le jour du nouvel an, après avoir quadrillé les quartiers chiites et renforcé les forces de l’ordre, pour museler les opposants, dans un lieu inconnu. 
Malheureusement, les organisations internationales et arabes n’ont aucunement réagi et sont restées silencieuses, sans doute à cause des pétrodollars qui se trouvent dans les banques occidentales. 
Les médias occidentaux et l'Organisation de la coopération « islamique » ont par contre, très vite organisé une réunion et condamné l’attaque de l’ambassade saoudienne à Téhéran et de la représentation diplomatique de Machhad, mais n’ont pas eu le courage de condamner cette exécution. 
Le ministère saoudien des affaires étrangères a même osé recourir au Coran et aux hadiths pour justifier ce meurtre, et a accusé l’Ayatollah Nimr Baqr al-Nimr d’atteintes à la sécurité nationale, voulant par là, aider ses maitres américains et sionistes et le complot de division entre chiites et sunnites que les religieux chiites et sunnites, ont heureusement vite désamorcé. 
Le régime saoudien doit savoir que cette exécution n’étouffera pas les revendications de liberté et de justice, mais au contraire a sonné le glas de ce régime dictatorial et criminel. 
Ce régime a montré qu’il était le pire ennemi des droits de l’homme et ne méritait pas la direction des lieux saints. 
Ce régime doit savoir que la répression des opposants n’est pas la solution et que l’Arabie saoudite a besoin de réformes et d’une Constitution respectueuse des libertés et démocratique. 
Les intellectuels musulmans dans le monde, ne doivent pas permettre que le nom de ce martyr soit oublié et doivent organiser des réunions et différents programmes pour dénoncer l’obscurantisme du régime saoudien. 
Pour cela, une semaine a été consacrée à ce martyr, du 2 au 8 janvier 2017, pour commémorer la première année de la disparition de l’Ayatollah Nimr Baqr al-Nimr né en 1959 à Al-Awamia, dans la région chiite de Qatif, qui avait fait ses études religieuses en Iran, défendu les droits des chiites saoudiens et rédigé de nombreux articles sur les droits de l’homme. 
L’Ayatollah Nimr Baqr al-Nimr après de nombreuses arrestations, par le régime saoudien, a été condamné à mort le 15 octobre 2016, peine attestée et ordonnée par le roi saoudien Salman.

Tags: iqna ، coran ، nimr ، régime saoudien
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