Parmi ces manuscrits, citons un Coran de l’époque ottomane qui est une copie d’un ancien manuscrit considéré par les musulmans asiatiques comme un des premiers manuscrits coraniques, récemment découvert dans un village près de la frontière entre l’Ouzbékistan et l’Afghanistan et conservé à l’Institut des manuscrits orientaux de Saint Petersburg.
Un autre manuscrit est un Coran en écriture coufique, conservé à la bibliothèque nationale de Russie, à Saint Petersburg, dont certaines parties appartenaient à la mosquée Omar ben Ass dans l’ancienne ville du Caire, qui possède la majorité des manuscrits coufique et dont une partie est actuellement conservée à la Bibliothèque nationale de Paris.
Un autre Coran est un Coran tatare conservé dans les archives du gouvernement de Russie à Moscou, et utilisé pour les prestations de serment dans certaines cérémonies, dont le verset 91 de la sourate Nahl est rédigé en or.
Cette collection possède aussi trois Corans miniatures octogonaux, appartenant au Musée de l’homme situé dans l’académie des sciences de Russie.
Enfin, le dernier manuscrit de cette collection est un manuscrit du Coran qui appartenait à Pierre-Karl Fabergé, joaillier russe (1846-1920) qui l’avait acheté à la princesse Cécile Murat.
Après la révolution de Russie, le gouvernement mit en vente certaines possessions de Fabergé dont un ensemble de manuscrits orientaux qui sont actuellement conservés au musée de Saint Petersburg.
3594558