Basée à Paris, l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, est chargée notamment de choisir et protéger les sites culturels ou naturels à “valeur universelle exceptionnelle”.
Il y a un peu moins d’un an, le retrait des Etats-Unis et d’Israël, qui accusaient l’Unesco de parti pris contre l’Etat hébreu, a porté un coup à l’organisme fondé à la fin de la Seconde Guerre mondiale et plongé dans l’incertitude sa mission de financement.
Bien que les missions de l’agence échappent pour la plupart aux polémiques, l’organisme a été miné ces dernières années par des différends internes entre les 195 pays membres, des tensions qui ont paralysé son travail, notamment en Israël et dans les Territoires palestiniens.
Audrey Azoulay, nommée directrice générale peu après la sortie des Etats-Unis de l’organisation, entend calmer la tempête en revenant à ses missions fondamentales.
La reconstruction de Mossoul, ancien fief de l’Etat islamique en Irak, où les djihadistes ont détruit des sites remarquables comme la grande mosquée Al Nouri et son minaret penché, sera au centre de cette stratégie.
reuters