La jurisprudence dans le commentaire de l'Allameh Moqnia
Téhéran(IQNA)- Dans son commentaire des versets 282 et 283 de la sourate Baghare, sur les méthodes en jurisprudence, et dans les versets sur les règles islamiques, il s'est contenté de donner quelques renseignements et a renvoyé le lecteur aux livres de jurisprudence.
L'Allameh cheikh Ali Hassan Khazem, écrivain et chercheur chiite du Liban, et membre du Conseil international pour le rapprochement des écoles islamiques, a déclaré dans un entretien avec l'Agence Internationale de Presse Coranique(IQNA), au sujet des questions juridiques du commentaire coranique de l'Allameh Moqnia, que l'Allameh s'était contenté dans son commentaire "Al Kashef" d'une simple présentation et comparaison des avis juridiques des savants.
"L'Allameh Moqnia, dans son commentaire, a cherché à répondre aux besoins concrets des lecteurs et a proposé une comparaison des avis des savants en fonction du Coran et des enseignements prophétiques.
Dans son commentaire des versets 282 et 283 de la sourate Baghare, sur les méthodes en jurisprudence, et dans les versets sur les règles islamiques, il s'est contenté de donner quelques renseignements et a renvoyé le lecteur aux livres de jurisprudence.
Pour l'Allameh Moqnia, un commentateur coranique devait avoir une certaine liberté d'esprit et de l'imagination, et aussi une grande intelligence, pour pouvoir innover et présenter de nouvelles idées, il devait aussi connaitre les différentes sciences modernes et être vertueux. L'Allameh a suivi l'ordre des sourates dans le respect de la tradition islamique bien qu'il estimait que l'ordre de la Révélation était un ordre voulu et ayant certains objectifs mais il ne s'est pas attaché à cette question comme les autres commentateurs d'ailleurs, ni de façon très précise, aux relations qui existent entre les différents versets.
L'Allameh était convaincu que la Révélation coranique ne s'était pas faite d'un seul coup mais de façon progressive. Dans son commentaire "Al Kashef", il rapporte du cheikh Mohamad Abdeh, auteur du commentaire "Al Manar", que "le Coran n'est pas un livre qui revêt une technique spéciale dans la présentation de ses objectifs. C'est un guide et un conseilleur qui s'adresse aux différentes dimensions de la vie humaine, sans fatiguer ses lecteurs".
Cependant l'Allameh ne s'est pas contentée d'un commentaire ligne par ligne, sans évoquer les relations qui existent sur des sujets précis. Son commentaire est aussi un commentaire thématique dans une certaine manière, sans tomber dans un commentaire thématique traditionnel et trop rigide.
"La technique de commentaire que j'ai choisie par ordre des sourates, ne m'a pas empêché de profiter des idées importantes des autres commentateurs que j'ai présentées et auxquelles j'ai ajouté des idées personnelles surtout dans le domaine philosophique sur les questions de libre arbitre et de prédestination, l'Imamat et l'infaillibilité des Prophètes(AS)", avait-il déclaré.
Dans le commentaire "Al Mobin", l'Allameh Moqnia s'est servi des revayats et des hadiths pour la présentation des contextes de la Révélation et l'explication des points obscurs. Il a aussi évité de nombreux hadiths que les commentateurs avaient utilisés sans en prouver l'authenticité ni la fiabilité des chaines de transmission. Pour lui, l'utilisation des hadiths authentiques étaient très importante dans le commentaire car il considérait le Prophète et les Saints imams (AS) comme "les interprètes" du Coran", a-t-il dit.
L'Allameh cheikh Ali Hassan Khazem est né en 1956 au Liban et est actuellement professeur de jurisprudence supérieure au centre d'enseignement islamique libanais. Egalement ancien membre de l'Association des religieux de Djabal Amel, et membre actuel du Haut conseil chiite du Liban, il participe aussi aux activités du Conseil mondial pour le rapprochement des écoles islamiques et de l'association de la langue arabe.
Il est aussi le représentant de nombreux religieux chiites au Liban et l'ancien rédacteur en chef des revues ''Union islamique'' et ''Al Balad", et a présenté de nombreux articles de recherches dans les réunions nationales et internationales.
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"L'Allameh Moqnia, dans son commentaire, a cherché à répondre aux besoins concrets des lecteurs et a proposé une comparaison des avis des savants en fonction du Coran et des enseignements prophétiques.
Dans son commentaire des versets 282 et 283 de la sourate Baghare, sur les méthodes en jurisprudence, et dans les versets sur les règles islamiques, il s'est contenté de donner quelques renseignements et a renvoyé le lecteur aux livres de jurisprudence.
Pour l'Allameh Moqnia, un commentateur coranique devait avoir une certaine liberté d'esprit et de l'imagination, et aussi une grande intelligence, pour pouvoir innover et présenter de nouvelles idées, il devait aussi connaitre les différentes sciences modernes et être vertueux. L'Allameh a suivi l'ordre des sourates dans le respect de la tradition islamique bien qu'il estimait que l'ordre de la Révélation était un ordre voulu et ayant certains objectifs mais il ne s'est pas attaché à cette question comme les autres commentateurs d'ailleurs, ni de façon très précise, aux relations qui existent entre les différents versets.
L'Allameh était convaincu que la Révélation coranique ne s'était pas faite d'un seul coup mais de façon progressive. Dans son commentaire "Al Kashef", il rapporte du cheikh Mohamad Abdeh, auteur du commentaire "Al Manar", que "le Coran n'est pas un livre qui revêt une technique spéciale dans la présentation de ses objectifs. C'est un guide et un conseilleur qui s'adresse aux différentes dimensions de la vie humaine, sans fatiguer ses lecteurs".
Cependant l'Allameh ne s'est pas contentée d'un commentaire ligne par ligne, sans évoquer les relations qui existent sur des sujets précis. Son commentaire est aussi un commentaire thématique dans une certaine manière, sans tomber dans un commentaire thématique traditionnel et trop rigide.
"La technique de commentaire que j'ai choisie par ordre des sourates, ne m'a pas empêché de profiter des idées importantes des autres commentateurs que j'ai présentées et auxquelles j'ai ajouté des idées personnelles surtout dans le domaine philosophique sur les questions de libre arbitre et de prédestination, l'Imamat et l'infaillibilité des Prophètes(AS)", avait-il déclaré.
Dans le commentaire "Al Mobin", l'Allameh Moqnia s'est servi des revayats et des hadiths pour la présentation des contextes de la Révélation et l'explication des points obscurs. Il a aussi évité de nombreux hadiths que les commentateurs avaient utilisés sans en prouver l'authenticité ni la fiabilité des chaines de transmission. Pour lui, l'utilisation des hadiths authentiques étaient très importante dans le commentaire car il considérait le Prophète et les Saints imams (AS) comme "les interprètes" du Coran", a-t-il dit.
L'Allameh cheikh Ali Hassan Khazem est né en 1956 au Liban et est actuellement professeur de jurisprudence supérieure au centre d'enseignement islamique libanais. Egalement ancien membre de l'Association des religieux de Djabal Amel, et membre actuel du Haut conseil chiite du Liban, il participe aussi aux activités du Conseil mondial pour le rapprochement des écoles islamiques et de l'association de la langue arabe.
Il est aussi le représentant de nombreux religieux chiites au Liban et l'ancien rédacteur en chef des revues ''Union islamique'' et ''Al Balad", et a présenté de nombreux articles de recherches dans les réunions nationales et internationales.
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