L'islam est « la religion qui aura le moins de difficulté à travailler avec la République »

8:43 - September 19, 2020
Code de l'info: 3474169
Téhéran(IQNA)-Lors d’une rencontre à la mosquée de Paris, vendredi 18 septembre, le ministre français de l’intérieur, Gérald Darmanin, a promis aux responsables musulmans le dialogue et la concertation pour écrire la loi sur le séparatisme.
L’exécutif prendra le temps du dialogue. Vendredi 18 septembre, le ministre de l’intérieur en charge des cultes est venu à la grande mosquée de Paris rassurer des responsables musulmans, inquiets du projet de loi sur les séparatismes. Un mot qui, en lui-même, provoque de l’incompréhension. « Séparatisme, c’est un concept, je ne sais pas si ce sera le titre de la loi », confie Gérald Darmanin, avant de donner des garanties sur la méthode.
 
D’ici une quinzaine de jours, le président de la république précisera les grands principes d’une réforme qui restera ensuite à finaliser. Le texte sera transmis au conseil d’État en novembre puis présenté en conseil des ministres avant la fin de l’année. Enfin il devrait arriver en février au parlement. Sans passage en force. « Nous n’engagerons pas la procédure d’urgence, on aura les quatre lectures » dans les deux chambres, affirme le ministre.
 
« Nous avons trois mois de concertation. Le texte n’est pas rédigé, on va le faire ensemble, on va discuter de l’ensemble des dispositions », assure Gérald Darmanin aux responsables musulmans. Juste avant la rencontre, le ministre et le recteur de la grande mosquée, l’avocat Chems-Eddine Hafiz, sont convenus d’un calendrier de concertations. Première séance de travail, le 26 septembre.
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