Le drame s’est produit au cours des prières, provoquant notamment la mort de l’imam et faisant 15 blessés, selon la police. Un porte-parole du Ministère de l’intérieur a précisé que les explosifs avaient été placés à l’intérieur de cet édifice religieux avant les prières du vendredi. Cet attentat n’a pour le moment pas été revendiqué et les talibans ont nié en être les auteurs.
Il a eu lieu au deuxième jour d’un cessez-le-feu de 72 heures conclu entre les insurgés et les forces gouvernementales pour l’Aïd el-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du mois de jeûne du ramadan.
Dans le même temps, des négociateurs du gouvernement afghan et des membres de la direction du mouvement taliban se sont rencontrés au Qatar pour discuter des pourparlers de paix, au point mort depuis des mois. «Une réunion s’est déroulée aujourd’hui à Doha entre les délégations des deux parties», qui «ont insisté sur l’accélération des discussions sur la paix», ont tweeté vendredi les représentants des autorités de Kaboul. «Les deux parties sont tombées d’accord pour continuer les pourparlers», après l’Aïd el-Fitr, ont de leur côté souligné les talibans.
Ce qui n’a pas empêché le gouverneur de la province d’Uruzgan, Fazel Ahmad Shirzad, d’accuser les insurgés d’avoir violé par deux fois le cessez-le-feu en lançant des attaques contre les forces de sécurité vendredi, au lendemain de l’explosion d’une mine qui a causé la mort de plusieurs civils a Kunduz (nord).