Les réactions à la criminalisation de la normalisation avec le régime sioniste au parlement irakien
« Le Hezbollah est fier et reconnaissant de cette décision historique et importante prise par le Parlement irakien de criminaliser la normalisation avec l’ennemi sioniste », est-il écrit dans le communiqué publié par le Bureau médiatique ce vendredi 27 mai.
Et de poursuivre : « C’est une démarche importante et cruciale dans la confrontation au processus de normalisation humiliant conduit par certains pays arabes. Elle constitue également un ferme soutien au peuple palestinien et à sa résistance héroïque dans la lutte contre l’agression et le terrorisme sionistes».
Qualifiant cette décision prise à l’unanimité le jeudi 26 mai de «position honorable et courageuse » le Hezbollah estime qu’elle « illustre d’une manière limpide la véritable identité du cher peuple irakien, de sa référence religieuse et de ses forces politiques ».
Réactions de la résistance palestinienne
Dans un communiqué publié vendredi, le Front populaire de libération de la Palestine a décrit l'adoption de la nouvelle loi comme un geste « historique et décisif » qui exprime son soutien à la cause palestinienne.
Le Jihad islamique palestinien a également salué cette décision, soulignant que la décision du parlement irakien bloquait les couloirs d'infiltration pour l'ennemi sioniste.
La déclaration du Jihad islamique palestinien a déclaré que la résolution empêcherait l'ennemi d'essayer de s'infiltrer davantage dans les capitales arabes à travers le projet de normalisation.
Dans une déclaration séparée, le Hezbollah a noté que la "position honorable et courageuse" montre "la position ferme et permanente de l'Irak aux côtés de la cause palestinienne, qui n'a été affectée ni par l'occupation américaine ni par les conditions économiques et politiques difficiles que l'Irak a connues ces dernières années". ”
Le mouvement a déclaré qu'il considérait cette décision comme une étape majeure et clé pour faire face au processus honteux de normalisation entrepris par certains pays arabes.
Le Hezbollah a appelé les nations arabes à s'inspirer de l'exemple irakien et à travailler dans divers domaines pour promulguer les législations et les lois nécessaires pour faire face à la normalisation à tous les niveaux.
Les États-Unis "perturbés" par la loi anti-normalisation
Pendant ce temps, le gouvernement américain a exprimé sa colère face à la nouvelle loi, affirmant qu'elle violait la liberté d'expression et favorisait un « environnement d'antisémitisme ».
Dans un communiqué de presse vendredi, le porte-parole du département d'État américain, Ned Price, a déclaré que Washington était "profondément troublé par l'adoption par le Parlement irakien d'une législation qui criminalise la normalisation des relations avec Israël".
La position de Muqtada al-Sadr
Pendant ce temps, l'influent religieux chiite irakien Muqtada al-Sadr a riposté à ces propos, affirmant que la nation irakienne n'est pas antisémite, mais anti-oppression, anti-occupation et anti-terroriste.
Muqtada al-Sadr a écrit vendredi dans un communiqué que « nous soutenons les minorités chrétiennes et juives pendant que vous expulsez les Arabes et les musulmans. Nous condamnons le comportement d'ISIS (Daech), alors que vous soutenez l'extrémisme occidental.
Se référant aux doubles standards des gouvernements occidentaux, il a sarcastiquement abordé leurs actions et écrit : « L'antisémitisme est interdit, le compromis [avec le régime sioniste] est obligatoire ; Le meurtre de fidèles dans les mosquées néo-zélandaises n'est pas du terrorisme ; La résistance à l'occupation signifie le terrorisme ; Déplacer les Arabes d'Al-Qods et les empêcher d'y entrer est un acte humain ! Est-ce votre politique ?!"
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