Les pèlerins, retenus à l'aéroport de Ouagadougou, devaient prendre le vol à destination des lieux saints de l'Islam depuis le 05 décembre dernier.
Selon le président du comité d'organisation du Hadj 2007, Abdoul Rasmané Sana, ce report est dû essentiellement au fait que les autorités saoudiennes n'ont pas encore donné l'autorisation à l'avion qui doit transporter les pèlerins burkinabè d'atterrir sur leur sol.
"L'appareil (l'avion) est stationné ici depuis quelques jours, ce qui veut dire que nous, au comité d'organisation, ne sommes pas responsables de cette situation", a-t-il déclaré.
Joint au téléphone jeudi soir par la télévision nationale, l'ambassadeur du Burkina Faso en Arabie saoudite, M. Oumar Diawara a aussi estimé que "l'ambassade ne pourrait être tenu pour responsable des désagréments causés aux pèlerins burkinabè".
Il a cependant promis de tout faire ce vendredi pour débloquer la situation avec les autorités saoudiennes.
Quelque 2.000 visas ont été octroyés cette année par l'Arabie saoudite aux candidats burkinabè du Hadj.
Selon un autre membre du comité d'organisation qui a requis l'anonymat, la date du samedi 08 décembre pour le premier vol ne serait pas très sûre également.
Depuis quelques années maintenant, les candidats burkinabè au pèlerinage font face à des difficultés liées aux retards de vols pour La Mecque.
Le ministère chargé de l'Administration territoriale organisait lui-même le Hadj mais, depuis 2004, il a préféré, suites à de nombreuses critiques, laisser les musulmans eux-mêmes l'organiser.
Source: afriquenligne