M. Matari, pouvez-vous nous présenter la mosquée ?
La mosquée a vingt ans d'existence, elle est ouverte toute la journée à tout le monde pour prier. C'est un établissement privé, complètement financé par la communauté.
Au départ, il y avait un hangar que nous avons, petit à petit réhabilité ce qui nous permet de vous accueillir aujourd'hui dans un environnement convenable. Nous avons deux salles de prière, une pour les hommes, une pour les femmes, c'est plus simple à gérer ainsi.
Comment avez-vous réussi à rendre ce lieu aussi accueillant ?
Je dois dire que beaucoup de bonnes volontés s'y sont mises en fonction de leurs compétences pour apporter la couleur qui convient dans l'ornementation et les équipements qui doivent rester dans l'esprit sans ostentation. Même le voisinage nous a apporté son soutien et nous les en remercions ici. Nous avons cinq prières par jour, la première commençant à l'aube, il y faut donc de la discipline et nettoyer toutes les semaines les tapis par exemple.
M.Daoudi, quel sens donnez-vous à cette journée ?
C'est déjà une satisfaction de voir comment les invités ont répondu à notre appel ; je leur exprime ma gratitude, et leur dis : Merci d'avoir sacrifié de leur précieux temps pour honorer ce repas de l'amitié.
Nous espérons que cette rencontre que nous réitérons cette année consolidera nos liens d'amitié et de dialogue nous rapprochant ainsi d'une amitié durable.
Je remercie notre personnel qui a préparé ce repas typiquement de chez nous, le couscous évidemment qui va bien avec cette belle journée ensoleillée.
Toutefois, je constate avec regret que les jeunes préfèrent les grillades, qu'ils fréquentent moins les offices, pourtant les prêches sont faits en français et en arabe ; c'est une évolution générale…
ladepeche