Personne ne pouvait remplacer Haj Qasim auprès de mon père

8:08 - January 06, 2020
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La fille du martyr Abu Mahdi al-Muhandes, un des commandants du groupe de mobilisation populaire d’Hashd al-chaabi, a déclaré que l’amitié entre son père et Soleimani était fondée sur leur relation avec Dieu.

Menar Ebrahimi, fille du martyr Jamal Ja'far Ibrahimi connu sous le nom d'Abou Mahdi al-Mohandes, compagnon du Général Qassim Soleimani, a déclaré à l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna) : « L'action américaine est l’action de gens qui ne savent pas comment agir avec les autres. Mon père ne disait pas qu’il était irakien, iranien, chiite ou sunnite.

C’est la dignité humaine qui comptait pour lui. Il avait appris cette leçon des enseignements de l'Imam Hussein (AS) qui était un symbole de résistance. Ces dernières années, j'étais convaincue que mon père tomberait en martyr. Israël et les Etats-Unis devaient tuer Soleimani et Abu Mahdi al-Muhandis.

Je comprenais cela à son visage, à ses mains et à sa façon de parler. Mon père utilisait chaque moment de sa vie, il n’avait pas seulement des responsabilités militaires. Le dernier soir, mon père a dit : "La vie après toi n'a aucune valeur, Hussein !

" Certains pensaient que si les États-Unis l'assassinaient, il n'y aurait personne pour le remplacer. Mais ce n'est pas vrai. Mon père était toujours avec Hadj Qasim.

Lorsque Hadj Qassim est arrivé à l'aéroport, mon père est allé lui-même à sa rencontre. Ils étaient ensemble dans une voiture quand ils ont été attaqués. Lorsque mon père se rendait dans la région, il embrassait les enfants d'immigrés qui étaient peut-être des membres de l'EIIL.

Il disait que les enfants n'étaient pas coupables. Les chiites et les sunnites n'étaient pas différents pour mon père. Il parlait et plaisantait avec tout le monde. Hashd al-chaabi n'est pas seulement une structure militaire mais une organisation. Mon père était ingénieur. Il est venu en Iran en 1980 et a rejoint le Corps de Badr. Mon père était recherché par l'ancien régime irakien et avait été condamné à mort.

Il y avait beaucoup de choses dans le cœur de mon père dont il n’a jamais parlé. Les derniers jours de sa vie se sont passés dans le silence. Mon père et Soleimani suivaient le chemin du Prophète (que la paix soit sur lui). Nous faisons partie de l'axe de résistance, la race et la nationalité ne sont pas un problème.

Il y a des occupants dans la région, non à cause de leur appartenance ethnique juive mais à cause de leur idéologie, qui cherchent à créer des conflits au Moyen-Orient. Mon père a acquis beaucoup d'expérience dans la lutte contre l'EI. Il pensait que le gouvernement irakien allait s'effondrer car Bagdad avait été assiégé, mais cela a été l'occasion pour lui de progresser.

Avec ses amis, il a construit l'Institut de génie militaire, un hôpital ambulant pour les blessés à l’arrière du front, des centres médicaux pour les familles des martyrs, les anciens combattants et les personnes qui n'avaient pas de maison. Mon père disait que le monde entier s'était détourné de l'Irak en 2014 et que seul l'Iran avait soutenu l'Irak ».
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