Israël, qui administre la Vieille ville de Jérusalem a recensé plus de 10.000 cas de personnes contaminées au nouveau coronavirus, dont 92 décès. Côté palestinien, plus de 250 cas dont un décès ont été officiellement identifiés.
En temps normal, Jérusalem est le coeur vibrant des célébrations de Pâques. L'an dernier, plus de 25.000 personnes venues du monde entier y étaient rassemblées pour célébrer le dimanche des Rameaux qui lance la semaine sainte, selon Ibrahim Chomali, porte-parole du patriarcat latin de Jérusalem.
Dimanche dernier, les ruelles du quartier chrétien étaient silencieuses et les dizaines d'églises vides.
Derrière les grandes portes de bois closes de ce lieu considéré comme le plus saint du christianisme, qui peut accueillir jusqu'à 1.500 personnes, ils n'étaient que 15, tous membres du clergé, rapporte M. Chomali.
"Mais même dans ces circonstances difficiles, il peut y avoir du positif", relativise l'ecclésiastique.
Ce dimanche, la messe de Pâques, interdite au public, sera de nouveau diffusée à la télévision et sur les réseaux sociaux. Seuls six religieux seront présents dans l'église.
Coeur chrétien de Jérusalem, le Saint-Sépulcre avait déjà été fermé en 2018 pour protester contre des impôts locaux mais c'est la première fois en au moins un siècle qu'il est fermé pour Pâques, assure l'historien palestinien Johnny Mansour.
AFP