Expérience d'un diplomate allemand au pays de la révélation

10:24 - August 11, 2020
Code de l'info: 3473772
Téhéran(IQNA)-Le diplomate musulman allemand, Murad Wilfred Hoffmann, raconte son expérience spirituelle pendant le Hadj, dans le livre "Voyage à La Mecque". 
Murad Wilfred Hoffmann, raconte son expérience spirituelle pendant le Hadj, dans le livre "Voyage à La Mecque", sous forme de souvenirs, et tente d'exprimer la philosophie et la profondeur de ce voyage, d'un point de vue esthétique. Il est aussi l’auteur de livres intitulés « L’alternative de l’islam », « Notes d'un allemand musulman », « l'Islam en 2000 » et « l'Islam au troisième millénaire ». 
 
Murad Wilfred Hoffmann est né en 1931 dans une famille catholique à Aschaffenburg dans le nord-ouest de la Bavière, et s'est converti à l'islam en septembre 1980, suscitant beaucoup de controverse en raison de sa haute position diplomatique. Hoffman s’intéressait également à la peinture, la sculpture, l'architecture et la calligraphie, et lors de ses missions en Algérie et dans d'autres pays islamiques, il a travaillé sur les œuvres architecturales des mosquées, des écoles et des monuments historiques.
 
De 1961 à 1994, il a travaillé comme expert en défense nucléaire, au ministère allemand des Affaires étrangères, et de 1983 à 1987, il a été directeur du renseignement de l'OTAN à Bruxelles. Il fut aussi ambassadeur d'Allemagne en Algérie et au Maroc.
آماده// از نازیسم تا اسلام / دیدگاه «مراد هافمن» درباره فریضه حج // گزارش
Dans un article sur l'expérience de Hoffman pendant le Hadj, Al Jazeera a déclaré : « Un grand nombre de penseurs, philosophes et écrivains ont trouvé la paix du cœur pendant le Hadj comme Mohammad Iqbal, Malcolm X, Mohammad Assad, Murad Hoffman, Ali Chari’ati et Jalal Al-Ahmad. Cela ne se limite pas aux musulmans, certains orientalistes sont même allés en pèlerinage au Hadj, en se faisant passer pour des musulmans, pour découvrir les secrets cachés de ce voyage.
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Dans son livre, Hoffman parle d'abord de la nécessité d'une « préparation spirituelle », « d'examiner les divers versets du Saint Coran sur le Hadj » dans les deux sourates Baqara et Hadj, et de « mémoriser les hadiths du Saint Prophète de l'Islam (as) sur le pèlerinage ». Hoffman estime que la patience et la discipline sont les valeurs les plus importantes que le Hadj inculque au croyant. A ce sujet, il écrit : « La discipline des musulmans pendant le Hadj était incroyable, les pèlerins étaient bons avec les humains, les animaux et les plantes, et je ne pense pas qu'aucun autre enseignement religieux comme le hadj, aurait pu renverser certaines lois sociales en si peu de temps. Le plus important est que tous les pèlerins portent les mêmes vêtements, les riches et les pauvres, les forts et les faibles, les intelligents et les humbles, et les grands et les petits ne sont pas différents à cet égard. Le vêtement d'ihram rappelle l'égalité des humains devant Dieu, mais aussi le jour du jugement comme si les êtres humains étaient ressuscités avec leur linceul. La Kaaba a la forme d'un cube complètement vide, c’est un bâtiment fait de grosses pierres qui est l'image architecturale parfaite de la « maison de Dieu » dans sa forme la plus simple, loin de toutes les complexités de l'art grec. La pierre noire est la seule œuvre qui soit restée de l'époque préislamique et la partie la plus ancienne de la Kaaba que le prophète Mohammad (as) ‌a personnellement placée à cet endroit pour résoudre les divergences entre les Qurayshites, et qui y est restée jusqu'à aujourd'hui. Bien que les rituels du Hadj exigent des capacités physiques et beaucoup d'efforts, leur beauté fait oublier la douleur et la fatigue, et augmente la spiritualité et la foi. La Kaaba semble être un centre fixe et immobile autour duquel un groupe tourne lentement dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Cette scène change avec la prière et à ce moment, la Kaaba devient le centre de plusieurs cercles concentriques constitués de milliers de corps vêtus de blanc, s’inclinant et faisant une seule chose, en symbole de la soumission au créateur.
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Le jour d'Arafah fut une longue mais belle journée. Une journée de contemplation et de paix, une journée de prières. Je n'avais pas expérimenté une telle attention à Dieu quand j'étais chrétien. 
 
La lapidation de Satan à Mina, est le symbole du rejet catégorique du mal qui existe dans l'âme humaine et dans le monde entier. 
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A la Mecque, nous avions l'impression de faire partie d'un univers où toutes les différences étaient cachées, en m'inclinant dans ma prière, j'ai réalisé que tous les êtres humains étaient semblables. Les rites du Hadj relient le musulman au prophète Ibrahim (as), le père des prophètes, à qui Dieu a ordonné d'élever les fondations de la Kaaba. Cela met l'accent sur l'unité des missions célestes et la connexion entre les prophètes divins, malgré les différences de rites. Ce point de vue est contraire à celui de l'Église chrétienne qui ne reconnaît pas le judaïsme, alors que l'Islam reconnaît les autres religions. Le Prophète Mohammad (psl) n'a jamais prétendu avoir apporté une nouvelle religion mais disait que sa mission était d'achever l'unique religion de Dieu, c'est-à-dire la religion de l'Islam et la religion de soumission à Dieu ».
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Après le pèlerinage, Hoffman se rendit à Médine, au sanctuaire du Prophète de l'Islam (psl). Il écrit à propos de ses sentiments dans cette ville : « C'est très étonnant d'être dans la ville où le Messager de Dieu (psl) a vécu, planifié, travaillé et enseigné, et a connu la douleur de la mort. Dans cet endroit, j'ai acquis une expérience profonde et certains pèlerins qui étaient avec moi, pleuraient bruyamment dans le sanctuaire du Prophète (psl) ».
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