Ils seront jugés le 5 mars 2021 dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) pour «dégradation d'un lieu de culte et provocation à la haine en raison d'une religion».
Les mots «Mosquée de tueurs de profs», «Justice pour Samuel Paty», «Je suis Charlie», ont été inscrits à la bombe blanche sur la clôture de la mosquée, fermée administrativement pour six mois sur décision du ministère de l'Intérieur pour avoir notamment relayé une vidéo dénonçant le cours de Samuel Paty.
Les deux jeunes étaient sur le point de terminer le tag «islamisme = fasci..» lorsqu'ils ont été interpellés vers 4 heures du matin, indique une source proche de l'enquête. Les inscriptions ont été effacées samedi matin par des agents de la ville.
«Je me réjouis que les personnes aient été interpellées. C'est décevant de voir des jeunes entraînés dans un engrenage qui les dépasse. On est dans une atmosphère qui appelle à la vigilance dans les mosquées», a déclaré à l'AFP M'hammed Henniche, responsable de la mosquée et président de la Fédération musulmane de Pantin.