Cette annonce a également suscité l’inquiétude de l’ONU et de plusieurs autres institutions internationales.
Le porte-parole de la résistance islamique Nujaba a dénoncé la mesure comme une action hostile et mis l’accent sur la poursuite de son soutien à la résistance yéménite.
Nasr al-Shammari a souligné : « Des hommes comme Sayed Abdulmalek al-Houthi et ses frères mujahids au Yémen n’ont absolument pas besoin de l’approbation de l’ennemi qui ignorant des milliers de victimes innocents, ferme ses yeux sur la destruction, la famine et l’agression imposées par les saoudiens, les sionistes et les américains. »
Pour sa part, Stéphane Dujarric, porte-parole de l’ONU a indiqué en réaction à la décision américaine que sans nul doute, elle aurait des conséquences humaines et politiques dangereuses. Il a demandé aux Etats-Unis de ne pas entraver l’envoi d’aide humanitaire au Yémen.
Dujarric a ajouté : « L’ONU est inquiète des effets négatives de cette décision sur les efforts en cours en vue d’une reprise des négociations politiques, parce qu’elle éloigne de plus en plus les positions des deux parties. »
Scott Paul, directeur des affaires humaines chez Oxfam a demandé à Joe Biden d’ annuler rapidement la décision, parce que, selon lui, cette décision aura des conséquences inverses et dangereuses.
L’ex-ambassadeur américain en Irak, Ryan Crocker, a qualifié d’inutile cette décision, estimant que les Houtis étaient indissociables de la société yéménité.
Les sources bien informées font état des divergences apparues depuis des semaines au sein de l’administration Trump sur les conséquences du blacklistage d’Ansarallah.
3947158