Les nouvelles dimensions du logiciel israélien d'espionnage de personnalités internationales

10:58 - July 24, 2021
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Téhéran(IQNA)-Après la divulgation de nouvelles dimensions des services d'espionnage à travers le logiciel israélien « Pegasus », les responsables du régime sioniste ont annoncé qu'ils avaient formé un comité pour enquêter sur cette question.

Pegasus est un logiciel espion conçu pour attaquer les téléphones mobiles sous iOS et Android, conçu et commercialisé en 2013 par l'entreprise israélienne NSO Group, dont les premières traces ont été découvertes en 2016.

La commission des affaires étrangères du régime sioniste a annoncé qu'elle enquêtait sur les logiciels d’espionnage utilisés par certains gouvernements pour espionner les responsables, les opposants, les militants et les journalistes de certains pays.

Selon Amnesty International, ce logiciel a été utilisé pour espionner 50000 personnes répertoriées par l'organisation.

Ce logiciel espion peut s'infiltrer dans les téléphones portables sans informer les propriétaires, divulguer tous leurs messages, et s’infiltrer dans la caméra et le microphone du téléphone sans l’allumer et sans que le propriétaire du téléphone soit informé.

Les médias ont rapporté que certaines personnalités politiques, militaires et religieuses irakiennes figuraient sur la liste des cibles de l'espion sioniste, parmi eux, le Premier ministre irakien Mustafa al-Kadhimi et d'éminents officiers de l'armée irakienne, le président Barham Saleh, le président du Parlement Mohammed al-Halbousi, et l'ancien Premier ministre irakien, Adel Abdul-Mahdi.

Des personnalités politiques occupant divers postes, notamment des ministres, des députés, des gouverneurs, des officiers, des personnalités de la sécurité et des personnalités religieuses comme Ammar Hakim, chef du Conseil suprême islamique d’Irak, et le Grand Ayatollah Ali Sistani, référence religieuse des chiites irakiens, ont également été visées par l'espion sioniste. Le président français, Emmanuel Macron, et le chef bouddhiste tibétain, le Dalaï Lama, auraient également espionné par le logiciel ainsi que Latifa, fille de Mohammed bin Rashid Al Maktoum, dirigeant de Dubaï, et Hiya bint Al-Hussein, son ex-femme, et certaines de leurs connaissances.

Le journal français Le Monde a rapporté dans un récent rapport, que le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salman, et le prince héritier d'Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed, avaient demandé un contrôle par ce logiciel, des activités de politiciens et de membres des médias libanais. Le Washington Post a également répertorié les noms d’anciens et de nouveaux chefs d'État sur la liste d'espionnage de Pegasus.

Selon la Société de technologie NSO qui a conçu le logiciel d’espionnage Pegasus, les gouvernements d’au moins 10 pays auraient utilisé ses services pour espionner les journalistes et les membres de l'opposition.

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