Un candidat aux présidentielles de France fustige les positions de Zemmour

8:16 - September 26, 2021
Code de l'info: 3478130
Téhéran(IQNA)-L'ancien ministre s'en est également pris au polémiste et probable candidat Eric Zemmour, et a fustigé ses positions sur l'islam.

Le candidat à la présidentielle Arnaud Montebourg a plaidé samedi pour "traduire en correctionnelle" les imams et "prédicateurs" qui appellent à désobéir à la loi française, tout en fustigeant le "télévangéliste" Eric Zemmour pour ses positions sur l'islam.

"Nous n'accepterons jamais que l'islamisme politique impose à notre pays sa conception éducative et obscurantiste du monde, sa conception des relations entre les femmes et les hommes qui mettent en cause la neutralité du service public", a-t-il affirmé dans son discours à la Fête de la rose de Frangy-en-Bresse, en ajoutant: "Aujourd'hui, ce sont certains imams, heureusement très minoritaires, qui appellent à désobéir à la loi, des prédicateurs et individus qui intimident les femmes qui ne portent pas le voile à la convenance des hommes, qui doivent être traduits en correctionnelle".

L'ancien ministre également affirmé que c'était "dans la loi de 1905" sur la séparation de l'église et de l'Etat, en s'interrogeant: "pourquoi ne l'applique-t-on pas ?". Il a également promis de "combattre pied à pied l'islamisme politique parce qu'il faudra le démanteler".

Eric Zemmour "un télévangéliste"
Dans son discours, Arnaud Montebourg s'est pris également à Eric Zemmour, qu'il a présenté sous les huées du public comme "un extrémiste à la mode, un télévangéliste qui bénéficie à l'année d'heures de télévision gratuites", pour sa proposition de "débaptiser les prénoms de consonance et d'origine étrangère".

Rappelant que sa mère s'appelle Leïla, il a dénoncé cette volonté de "tri collectif d'une nouvelle administration 'zemmourienne' qui serait chargée de débaptiser ceux qu'elle juge arbitrairement comme bons ou mauvais Français".

"Mettre fin au bac Blanquer"
Dans son discours, Arnaud Montebourg est également revenu sur sa proposition "d'une hausse importante de salaire" pour les enseignants, en rouvrant "des négociations avec les organisations syndicales".

Il a aussi promis de "mettre fin au bac Blanquer", qu'il a présenté comme une "sorte de supermarché où chacun se sert dans les rayons, où les enfants privilégiés s'y retrouvent beaucoup plus facilement que les enfants des classes moyennes et populaires".

 AFP

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