Le Canada célèbre « l’histoire islamique »
Ponctué de plusieurs manifestations et évènements, ce « Mois » est destiné à mettre en exergue et à présenter l’apport des Musulmans au Canada.
Selon les organisateurs de l’Evénement, le « Mois de l’histoire islamique » a pour but premier de « faciliter un dialogue entre les musulmans et la population en général et tente de déconstruire les stéréotypes qui peuvent exister contre les musulmans ».
De son coté, Lina el Bakir, membre du « Conseil national des Musulmans canadiens » (CNMC) a souligné à cette occasion que « bien qu’il y ait quelques initiatives qui proposent des rencontres et des activités pour favoriser un dialogue entre musulmans et non-musulmans durant le Mois de l’histoire islamique, il n’en demeure pas moins que qu'il n'est pas toujours évident d'en faire la promotion ».
Dans des déclarations faites aux médias locaux, el Bakir a mis l’accent sur la nécessité qu’il y ait « une plus grande volonté au niveau législatif ».
El Bakir, représentante de la province du Québec au sein du CNMC, a ajouté que « C’est pourquoi il est important que toutes les provinces (10) et tous les territoires (3) proclament le Mois de l’histoire islamique pour que des événements uniques aux différentes régions du pays soient mis de l’avant ».
Abondant dans ce sens, la militante associative a estimé qu’il « n'y a pas juste des musulmans dans une seule province. Dans chaque province et territoire, il y a une communauté musulmane qui a son propre cachet, qui a sa propre contribution ».
D’autres provinces canadiennes avaient organisé des évènements similaires telles que le Manitoba, l’Ontario et l’Alberta, toutes des provines anglophones, depuis que les autorités fédérales canadiennes ont lancé l’évènement du Mois de l’histoire islamique en 2007.
Il convient de noter que la première mosquée au Canada a ouvert ses portes en 1938 dans la ville d’Edmonton, capitale de la province de l’Alberta.
De même, le Canada abrite le seul musée d’arts islamiques en Amérique du Nord. Il s’agit du musée Agha Khan dans la ville de Toronto.
