Dans le monde islamique, les penseurs ont émis des avis sur les responsabilités sociales de l'individu. Par exemple, la ville idéale dans la pensée de Farabi (872 à 950 après JC) repose sur la coopération, l'entraide, la division du travail et la répartition des responsabilités entre les membres de la société, afin de répondre aux besoins individuels et collectifs.
L'islam définit les responsabilités sociales d'une personne dans l'action juste. Une bonne action a une signification claire et comme il est dit au verset :
« مَنْ عَمِلَ صَالِحاً فَلِنَفْسِهِ وَ مَنْ أَسَاءَ فَعَلَيْهَا
Quiconque fait une bonne œuvre, c'est pour son bien. Et quiconque fait le mal, il le fait à ses dépens. Ton Seigneur, cependant, n'est point injuste envers les serviteurs. (Coran 41 :46)
Le sujet de l'action juste est mentionné dans le Coran 87 fois de diverses manières, ce qui montre son importance et il semble que son importance n'est pas moindre que la foi car l'action juste est un signe de l'existence de la foi dans les cœurs et la vie. La foi sans action est comme un arbre sec qui n'a pas de fruit. Comme le dit le verset :
أَحَسِبَ النَّاسُ أَنْ یُتْرَکُوا أَنْ یَقُولُوا آمَنَّا وَهُمْ لَا یُفْتَنُونَ
Est-ce que les gens pensent qu'on les laissera dire : « Nous croyons ! » sans les éprouver ? (Coran 29 :2)
Bien que les responsabilités sociales soient totalement volontaires et que seul l'individu doive prendre une décision à leur sujet, il convient également de noter que tout engagement est contraignant et que le refus de l’engagement est considéré comme de la négligence.