Il n’est pas tard pour apprendre le Coran si je veux !

9:02 - March 24, 2023
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Téhéran(IQNA)-Pour apprendre facilement le Saint Coran, Alseny Barry met à la disposition du public : « Il n’est pas tard pour me rattraper si je veux »

Alseny Barry, ingénieur chimiste de son état veut aider à une meilleure compréhension du saint coran et la bonne prononciation des mots. Pour y arriver, il vient d’écrire » IL N’EST PAS TARD POUR ME RATTRAPER SI JE VEUX ».

Le document publié en juillet 2022 est composé de plusieurs pages, de sous-titres et fait ressortir les méthodes qui facilitent une meilleure appréhension du Saint Coran.

Interview :

Pourquoi avoir choisi d’écrire : ‘’IL N’EST PAS TARD POUR ME RATTRAPER SI JE VEUX’’ ?

 

Alseny Barry : C’est d’abord amener tout le monde à lire facilement le coran. En quoi faisant, d’abord en connaissant ce qu’on appelle alphabet arabe, les 28 lettres, connaître les voyelles, lier les voyelles aux consonnes pour former ce qu’on appelle les syllabes en français. Parler certains cas spécifiques de certaines lettres en coran, parler également le cas de certains signes aussi dans le coran, parler de la position de certaines lettres dans le coran et parler le cas particulier de certains signes aussi dans le coran. Parler de la position de certaines lettres dans l’écriture des mots arabes et faire des propositions avec certaines sourates, des exercices de compréhension pour voir si les apprenants ont compris ce qu’ils ont appris.

Est- ce qu’il est facile d’apprendre le saint coran ?

Il est très facile d’apprendre le saint coran si on le sait. Je prends un exemple, il y a deux enfants qui sont partis chez moi l’année passée le 15 juillet 2022, le premier avait 6 ans et le second avait 9 ans. Ils ne connaissaient rien en coran, mais en un laps de temps c’est-à-dire du 15 juillet au 15 septembre, le petit qui avait 6 ans était déjà à « Baynatou » et celui de 9ans était à « Linssigar », donc j’ai vu qu’il était très facile de faire apprendre le coran. D’abord, je les ai appris les (28) lettres de l’alphabet arabe et leur prononciation. Après je les ai appris les (7) voyelles, le cas particulier de certains signes dans le coran. Ensuite, la position de certaines lettres dans l’écriture des mots arabes plus le cas particulier de certains signes, je les ai fait réciter tout ça. Enfin, j’ai approché le coran, je leur ai dit de lire, eux-mêmes ils ont lu le coran, parce que je les ai appris de façon détachée. En coran c’est de façon liée, donc ils ne font que lier les voyelles aux consonnes et puis dire ce qu’ils ont à dire.

Votre ouvrage vous l’avez structuré en combien de chapitres ?

Cet ouvrage je l’ai structuré comme suit : la première partie parle de l’alphabet arabe et sa prononciation.

b) Parle des voyelles et leur interprétation ;
c) Parle des consonnes suivies des voyelles ;
d) parle de certains cas spécifiques de certaines lettres suivies d’exemples ;
e) Parle de certains signes particuliers suivis d’interprétation ;
f) Parle du tableau de position de différentes lettres dans l’écriture des mots arabes ;
g) Parle aussi des exemples avec certaines sourates ;
Dans la seconde partie, de la page (13) à la page (16), j’ai proposé des exercices de compréhension. Ce sont les deux grandes parties qui constituent cet ouvrage.

Aujourd’hui, est-ce que vous réussissez à le vulgariser au plan national ?

Vous savez vulgariser ce n’est pas facile surtout quand on n’a pas de moyens. Je viens de Fria. Imaginez d’ici et Fria aller-retour pas moins de 150 000 GNF et ce n’est pas facile. Donc, c’est à travers peut-être les radios que j’arrive à faire de mon mieux. Si ce n’est pas vous, suis allé rencontrer le ministre, je rencontre beaucoup de personnes de bonne volonté, mais d’abord rien à filtrer. C’est pourquoi, je suis en train de passer par vous les médias pour que les gens sachent que ce document existe et qu’il facilite l’apprentissage du coran. En deux ou trois on peut lire le coran facilement.

Est-ce que vous avez un appel à lancer à l’endroit des autorités, des citoyens et autres pour certainement vous aider à le vulgariser ?

L’appel que je veux lancer d’abord à l’autorité, c’est de ne pas sous-estimer ce projet. À la population c’est d’apprendre surtout le coran. Quelle que soit la durée de vie nous finirons toujours par mourir et quand on meurt, on ne revient plus dans cette vie. L’appel que je veux lancer c’est de m’aider surtout. À Fria par exemple, il y a beaucoup qui veulent s’en approprier, mais ils n’ont pas de moyens. Si par exemple, j’ai un ordinateur, une imprimante, un projecteur, j’irai même au village parce que les gens le sollicitent là-bas ou un moyen de déplacement. Quand j’ai montré ce document à un oustaz, lui-même avait un projecteur, il a mis ça à ma disposition en attendant l’aide des personnes de bonne volonté. Je me déplace avec lui de Fria jusqu’à Tabossi dans les villages environnants pour apprendre les gens. Je demande à l’État de m’aider pour que le contenu de ce document soit vulgarisé.

 

Interview réalisée par Mama Adama Sylla

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