Ce sera une mosquée avec la valeur de 2,2 milliards $ d'euros ou de 3,3 milliards $CAN qu'elle mènera de concert avec l'Agence nationale de réalisation et de gestion de la mosquée d'Alger.
«Pour nous, cela représente plusieurs dizaines de millions de dollars, c'est certain», a indiqué mardi le président de Dessau-Soprin, Jean-Pierre Sauriol.
La mosquée en question sera construite en plein coeur de la baie d'Alger. Elle disposera d'un minaret d'une hauteur inégalée de 300 mètres et sera la troisième plus grande au monde après celle de La Mecque, en Arabie saoudite, et celle d'Hassan II, au Maroc. Quelque 120 000 fidèles pourront s'y trouver au même moment.
Outre la mosquée, le projet prévoit la construction d'une salle de conférence, une maison du Coran, un centre des sciences culturelles, trois bibliothèques et médiathèques, un amphithéâtre, un espace scientifique, un hôtel de 300 chambres, un centre commercial, des restaurants, des espaces verts et un parc de loisirs.
«Des ingénieurs et des gestionnaires de Dessau-Soprin assureront la supervision et la validation technique, tandis que l'ingénierie détaillée va se faire localement», a précisé M. Sauriol.
«Avec le prix du baril du pétrole, l'Algérie est un marché prometteur. Beaucoup d'argent est disponible. L'Algérie investit massivement dans ses infrastructures, en énergie, en transport, dans le secteur de l'eau», a-t-il ajouté.
Dessau-Soprin est déjà active en Algérie dans le domaine des grands travaux publics, du transport et du bâtiment où elle compte une dizaine de projets majeurs.
Pour la grande mosquée et les autres constructions aux alentours, Dessau-Soprin n'était pas la seule sur les rangs. Elle faisait face à la concurrence de firmes françaises (GEMO), américaines et québécoises (Genivar et Axor)
Le grand défi sera de tenir compte de l'ensemble des besoins des clients, puisque pas moins de 25 organismes et ministères algériens sont impliqués dans cette construction, selon M. Sauriol.
Un concours international d'architecture sera bientôt lancé. M. Sauriol espère que des architectes québécois vont se manifester. «On en a informé quelques-uns de cette possibilité de réaliser un projet de grande envergure en Algérie», a-t-il dit.
Source : Corous Nouvelle