La Zakat al fitr, un devoir obligatoire pour tous les musulmans
Article(IQNA)- Lien recommandé La Zakat en général est un prélèvement opéré sur les richesses dans un premier temps puis distribué aux nécessiteux.
Le principe de la Zakat est énoncé explicitement et plusieurs fois (37 fois) dans le Coran (selon Cheikh Sihama Boubakeur).
La Zakat doit être considérée dans l’Islam comme un des instruments de politique économique et sociale que Dieu a mis à la disposition des hommes pour corriger les inégalités sociales. En effet, le Coran est très net sur l’origine divine des inégalités sociales/Dieu a favorisé certains d’entre vous plus que d’autres dans la répartition des dons (sourate 16, verset 71) ».
La religion de l’Islam ne cesse d’orienter l’être humain dans la vie en vue de lui assurer le bonheur et la dignité. Cette orientation concerne aussi bien la croyance que les autres pratiques religieuses destinées à rapprocher le fidèle de son Dieu et le mettre en contact avec son semblable. C’est pourquoi notre vénéré Prophète Mohamed (PSL) décréta durant le mois de ramadan la ZAKAT AL FITR (impôt de fin de ramadan) comme purificatrice du bavardage et des propos indécents et pour donner à manger aux pauvres.
Celui qui s’en acquitte avant la prière, elle sera agréée comme ZAKAT EL FITR, mais livrée après la prière, elle sera considérée comme une simple aumône. Par ce terme on entend la distribution de vivres qui doit obligatoirement être faite avant la fin du mois de ramadan.
LA ZAKAT AL FITR est un devoir obligatoire (chez les Malikites seulement une sounna), elle doit être accomplie par tout musulman et pour toutes les personnes dont l’entretien lui incombe également au plus tard le premier jour de Chaval qui suit le mois de ramadan. Seul celui qui ne possède que ce qui lui est indispensable à lui-même et aux siens pour subsister, en est dispensé. On rapporte que le Prophète a dit : « donnez une mesure de blé ou une mesure de dattes ou davoine selon que vous êtes libres ou esclaves ou jeunes ou vieux ».
La Zakat AL Fitr est donc exigible pour tout musulman majeur ou mineur. C’est pour cette raison qu’on appelle aussi Zakat Al BADANE ou Zakat du corps.
Dieu le très haut a dit : prélève sur leurs biens une aumône par laquelle tu les purifiera et tu les repurifiera… » (sourate 9, verset 103). Les imams Malick, Chafei et Ibn Anbal ne conditionnent pas le paiement de la Zakat à la possession d’un capital. Pour devoir s’en acquitter, il suffit aux croyants de posséder une quantité de provisions supérieure à celle que nécessite son entretien et celle de sa famille pendant la nuit que précède la fête de la journée de cette fête.
Le Prophète (SAWA) a institué cette Zakat comme purificatrice du bavardage et du propos indécent et pour donner à manger aux pauvres. La Zakat Al Fitr est une aumône à donner comme toutes les autres mais les pauvres y sont prioritaires car le Prophète dit : « Epargnez leur mendicité le jour de l’Aid ».
Et le Coran dit : « Vous n’atteindrez la (vraie) piété que si vous faites largesse de ce que vous chérissez. Tout ce dont vous faites largesses, Allah le sait certainement bien » sourate 3, verset 92.
De ce fait les indigents y sont plus droit et on ne peut l’attribuer ailleurs que s’ils font défaut ou qu’il y ait plus de nécessiteux qu’eux ou que d’autres catégories en ont plus grand besoin. Le Coran nous apprend « ceux qui en aumône dépensent leurs biens la nuit et le jour en secret et en public auront leur rétribution auprès de leur Seigneur, aucune crainte pour eux, et ils ne seront point attristés » (sourate 2 verset 274) ils t’interrogent : de quoi doit on faire largesse ? » dis : quand vous faites largesses de biens, qu’il en ait pour les pères et mères, les proches, les orphelins, les pauvres et l’enfant de la rue. Et tout ce que vous faites de bien vraiment Dieu le sait (La vache verset 264).
La femme riche peut mettre sa zakat à son mari pauvre et non le contraire car elle est sa charge.
Le pauvre qui n’a rien à manger ce jour est dispensé de cette aumône. Dieu ne charge nulle âme au dessus de ses moyens.
Celui qui a une partie de nourriture même petite excédant celle de la journée de l’Aid peut la donner en zakat. Elle suffit.
Dieu dit : Craignez Dieu autant que vous pouvez » (sourate 64 verset 16). Et dans la sourate 2 Al Bakhora verset 245 on lit : « quiconque prête à Allah de bonne grâce, il le lui rendra multiplié plusieurs fois. Allah restreint ou étend ses faveurs). Et c’est à lui que vous retournerez ». Ainsi que dans la sourate 73 verset : (sourate 74 verset 20) Accomplissez la prière acquittez la zakat, et faites à Allah un prêt sincère. Tout bien que vous vous prépariez vous le retrouverez auprès d’Allah meilleur et plus grand en fait de récompenser. Et implorez le pardon d’Allah car Allah est pardonnateur et miséricordieux. Abdullah Ibn Amr a rapporté qu’un homme demanda au Prophète : En quoi consiste le meilleur Islam ? Il répondit : donner à manger (au pauvre) et à saluer celui que tu connais ainsi que celui que tu ne connais pas.
Il est admis de partager une aumône entre plusieurs personnes et de remettre une aumône à un seul pauvre. La loi n’a pas fait de restriction. Le musulman doit donner la Zakat Al Fitr là où il se trouve.
Il n’est permis de la transférer que par nécessité. Il subit alors la règle de l’aumône.
Il est nécessaire de préciser que pour cette Zakat Al Fitr le produit le plus employé est la nourriture et rien ne s’oppose à ce que le produit ne soit remplacé par sa valeur en monnaie courante. Le Prophète dit : « L’aumône ferme aux maux 70 portes » ; il dit encore : repoussez les rudes coups du sort en donnant à manger, ne fusse même qu’une parcelle de nourriture grosse comme la tête d’oiseau ». Il a tenu aussi ce propos : « préservez-vous du feu de l’enfer, ne fusse même qu’avec l’aumône d’une moitié de dattes ». Toujours selon Abdou Horeirata l’Apôtre de Dieu a dit : « remédier à vos chagrins et à vos soucis par les œuvres de la charité, par elles, Dieu vous préservera de tout mal et vous assistera contre vos ennemi ».
Et on lit dans le coran à la sourate 2 verset 271 : « si vous donnez ouvertement vos aumône c’est bien ; c’est mieux encore, pour vous si vous êtes discret avec elles et vous les donniez aux indigents. Allah effacera une partie de vos méfaits. Allah est parfaitement connaisseur de ce que vous faites ».
Dans tout le monde musulman on a une coutume d’observer les prescriptions de la Zakat Al Fitr, qui pour la conscience populaire appartient encore aux devoirs du ramadan et qui doivent faire pardonner les infractions commises involontairement pendant ce mois.
On dit aussi que les mérites du ramadan sont suspendus entre ciel et terre tant que le croyant n’a pas versé la Zakat Al Fitr.
A qui offrir la zakat de fitrah
La Zakat de Fitrah doit offerte à :
Les pauvres : C’est-à-dire ceux qui ne possèdent pas de moyens de subsistance pour une année que ce soit sous forme de biens réels ou sous forme d’un travail.
Les miséreux (al-Masâqîn) : c’est-à-dire ceux qui ont plus d’émunis que les pauvres sur le plan financier.
Les insolvables (al-Ghârimîn) : C’est-à-dire les débiteurs dont les dettes se sont accumulées au point de ne plus pouvoir les payer. On leur offre donc de l’argent de cette Zakat pour qu’ils acquittent leurs dettes.
Dans le chemin de Dieu : C’est-à-dire toute œuvre de bienfaisance, telle que la construction de mosquées, d’écoles, d’hôpitaux, de foyers… ou la diffusion du savoir.
Les percepteurs de cette Zakat : C’est-à-dire ceux dont le travail est de percevoir et de distribuer la Zakât de Fitrah.
Les « cœurs à rallier » (al-Mu’allafah qulûbuhum) : C’est-à-dire ceux parmi les musulmans qui ont une foi chancelante et dont on craint qu’ils ne soient susceptibles de changer de religion. De même on peut offrir cette Zakât à des polythéistes dans l’espoir de les faire se convertir à l’Islam ou d’obtenir d’eux du secours. Toutes ces catégories de personnes sont appelées « les cœurs à rallier ».
le voyageur (Ibn al-Sabil) : C’est-à-dire le voyageur ayant dépensé en cours de route tout ce qu’il possède. On lui offre donc de l’argent de cette Zakât pour qu’il puisse regagner son domicile.
Source: sudonline
La Zakat doit être considérée dans l’Islam comme un des instruments de politique économique et sociale que Dieu a mis à la disposition des hommes pour corriger les inégalités sociales. En effet, le Coran est très net sur l’origine divine des inégalités sociales/Dieu a favorisé certains d’entre vous plus que d’autres dans la répartition des dons (sourate 16, verset 71) ».
La religion de l’Islam ne cesse d’orienter l’être humain dans la vie en vue de lui assurer le bonheur et la dignité. Cette orientation concerne aussi bien la croyance que les autres pratiques religieuses destinées à rapprocher le fidèle de son Dieu et le mettre en contact avec son semblable. C’est pourquoi notre vénéré Prophète Mohamed (PSL) décréta durant le mois de ramadan la ZAKAT AL FITR (impôt de fin de ramadan) comme purificatrice du bavardage et des propos indécents et pour donner à manger aux pauvres.
Celui qui s’en acquitte avant la prière, elle sera agréée comme ZAKAT EL FITR, mais livrée après la prière, elle sera considérée comme une simple aumône. Par ce terme on entend la distribution de vivres qui doit obligatoirement être faite avant la fin du mois de ramadan.
LA ZAKAT AL FITR est un devoir obligatoire (chez les Malikites seulement une sounna), elle doit être accomplie par tout musulman et pour toutes les personnes dont l’entretien lui incombe également au plus tard le premier jour de Chaval qui suit le mois de ramadan. Seul celui qui ne possède que ce qui lui est indispensable à lui-même et aux siens pour subsister, en est dispensé. On rapporte que le Prophète a dit : « donnez une mesure de blé ou une mesure de dattes ou davoine selon que vous êtes libres ou esclaves ou jeunes ou vieux ».
La Zakat AL Fitr est donc exigible pour tout musulman majeur ou mineur. C’est pour cette raison qu’on appelle aussi Zakat Al BADANE ou Zakat du corps.
Dieu le très haut a dit : prélève sur leurs biens une aumône par laquelle tu les purifiera et tu les repurifiera… » (sourate 9, verset 103). Les imams Malick, Chafei et Ibn Anbal ne conditionnent pas le paiement de la Zakat à la possession d’un capital. Pour devoir s’en acquitter, il suffit aux croyants de posséder une quantité de provisions supérieure à celle que nécessite son entretien et celle de sa famille pendant la nuit que précède la fête de la journée de cette fête.
Le Prophète (SAWA) a institué cette Zakat comme purificatrice du bavardage et du propos indécent et pour donner à manger aux pauvres. La Zakat Al Fitr est une aumône à donner comme toutes les autres mais les pauvres y sont prioritaires car le Prophète dit : « Epargnez leur mendicité le jour de l’Aid ».
Et le Coran dit : « Vous n’atteindrez la (vraie) piété que si vous faites largesse de ce que vous chérissez. Tout ce dont vous faites largesses, Allah le sait certainement bien » sourate 3, verset 92.
De ce fait les indigents y sont plus droit et on ne peut l’attribuer ailleurs que s’ils font défaut ou qu’il y ait plus de nécessiteux qu’eux ou que d’autres catégories en ont plus grand besoin. Le Coran nous apprend « ceux qui en aumône dépensent leurs biens la nuit et le jour en secret et en public auront leur rétribution auprès de leur Seigneur, aucune crainte pour eux, et ils ne seront point attristés » (sourate 2 verset 274) ils t’interrogent : de quoi doit on faire largesse ? » dis : quand vous faites largesses de biens, qu’il en ait pour les pères et mères, les proches, les orphelins, les pauvres et l’enfant de la rue. Et tout ce que vous faites de bien vraiment Dieu le sait (La vache verset 264).
La femme riche peut mettre sa zakat à son mari pauvre et non le contraire car elle est sa charge.
Le pauvre qui n’a rien à manger ce jour est dispensé de cette aumône. Dieu ne charge nulle âme au dessus de ses moyens.
Celui qui a une partie de nourriture même petite excédant celle de la journée de l’Aid peut la donner en zakat. Elle suffit.
Dieu dit : Craignez Dieu autant que vous pouvez » (sourate 64 verset 16). Et dans la sourate 2 Al Bakhora verset 245 on lit : « quiconque prête à Allah de bonne grâce, il le lui rendra multiplié plusieurs fois. Allah restreint ou étend ses faveurs). Et c’est à lui que vous retournerez ». Ainsi que dans la sourate 73 verset : (sourate 74 verset 20) Accomplissez la prière acquittez la zakat, et faites à Allah un prêt sincère. Tout bien que vous vous prépariez vous le retrouverez auprès d’Allah meilleur et plus grand en fait de récompenser. Et implorez le pardon d’Allah car Allah est pardonnateur et miséricordieux. Abdullah Ibn Amr a rapporté qu’un homme demanda au Prophète : En quoi consiste le meilleur Islam ? Il répondit : donner à manger (au pauvre) et à saluer celui que tu connais ainsi que celui que tu ne connais pas.
Il est admis de partager une aumône entre plusieurs personnes et de remettre une aumône à un seul pauvre. La loi n’a pas fait de restriction. Le musulman doit donner la Zakat Al Fitr là où il se trouve.
Il n’est permis de la transférer que par nécessité. Il subit alors la règle de l’aumône.
Il est nécessaire de préciser que pour cette Zakat Al Fitr le produit le plus employé est la nourriture et rien ne s’oppose à ce que le produit ne soit remplacé par sa valeur en monnaie courante. Le Prophète dit : « L’aumône ferme aux maux 70 portes » ; il dit encore : repoussez les rudes coups du sort en donnant à manger, ne fusse même qu’une parcelle de nourriture grosse comme la tête d’oiseau ». Il a tenu aussi ce propos : « préservez-vous du feu de l’enfer, ne fusse même qu’avec l’aumône d’une moitié de dattes ». Toujours selon Abdou Horeirata l’Apôtre de Dieu a dit : « remédier à vos chagrins et à vos soucis par les œuvres de la charité, par elles, Dieu vous préservera de tout mal et vous assistera contre vos ennemi ».
Et on lit dans le coran à la sourate 2 verset 271 : « si vous donnez ouvertement vos aumône c’est bien ; c’est mieux encore, pour vous si vous êtes discret avec elles et vous les donniez aux indigents. Allah effacera une partie de vos méfaits. Allah est parfaitement connaisseur de ce que vous faites ».
Dans tout le monde musulman on a une coutume d’observer les prescriptions de la Zakat Al Fitr, qui pour la conscience populaire appartient encore aux devoirs du ramadan et qui doivent faire pardonner les infractions commises involontairement pendant ce mois.
On dit aussi que les mérites du ramadan sont suspendus entre ciel et terre tant que le croyant n’a pas versé la Zakat Al Fitr.
A qui offrir la zakat de fitrah
La Zakat de Fitrah doit offerte à :
Les pauvres : C’est-à-dire ceux qui ne possèdent pas de moyens de subsistance pour une année que ce soit sous forme de biens réels ou sous forme d’un travail.
Les miséreux (al-Masâqîn) : c’est-à-dire ceux qui ont plus d’émunis que les pauvres sur le plan financier.
Les insolvables (al-Ghârimîn) : C’est-à-dire les débiteurs dont les dettes se sont accumulées au point de ne plus pouvoir les payer. On leur offre donc de l’argent de cette Zakat pour qu’ils acquittent leurs dettes.
Dans le chemin de Dieu : C’est-à-dire toute œuvre de bienfaisance, telle que la construction de mosquées, d’écoles, d’hôpitaux, de foyers… ou la diffusion du savoir.
Les percepteurs de cette Zakat : C’est-à-dire ceux dont le travail est de percevoir et de distribuer la Zakât de Fitrah.
Les « cœurs à rallier » (al-Mu’allafah qulûbuhum) : C’est-à-dire ceux parmi les musulmans qui ont une foi chancelante et dont on craint qu’ils ne soient susceptibles de changer de religion. De même on peut offrir cette Zakât à des polythéistes dans l’espoir de les faire se convertir à l’Islam ou d’obtenir d’eux du secours. Toutes ces catégories de personnes sont appelées « les cœurs à rallier ».
le voyageur (Ibn al-Sabil) : C’est-à-dire le voyageur ayant dépensé en cours de route tout ce qu’il possède. On lui offre donc de l’argent de cette Zakât pour qu’il puisse regagner son domicile.
Source: sudonline
