Les célèbres fleurs de Gaza se transforment en des tas de déchets

Gaza(IQNA)- Le blocus israélien imposé à Gaza et la fermeture permanente des points de passage mais aussi l'interdiction de l'exportation d'une seule fleur à l'étranger ont tous abouti à des pertes estimées à des millions de dollars et poussé les horticulteurs à donner les récoltes aux animaux.

Les horticulteurs Gazaouis consacrent près de 500 dounoms à la culture de toutes sortes de fleurs. Le coût de la production des fleurs est plus ou moins élevé. Un seul dounom de fleurs coûte près de 8000 dollars tandis que les recettes annuelles de cette production est près de 13 millions de dollars.
Le maintien de la politique du blocus imposé à la bande a abouti à la pénurie totale des besoins de la production agricole comme les insecticides, les engrais et les autres impératifs de la production des fleurs, sans citer le manque aigu des pièces de rechange pour la maintenance des pompes utilisées pour l'irrigation des plantes.
Le Centre palestinien des Droits de l'homme a jeté la lumière sur les répercussions des politiques du blocus sur les exportations des fleurs, et ce, dans un rapport qui vise à attirer l'attention de la Communauté internationale sur les pratiques et les mesures prises par les autorités de l'occupation contre plus d'un million et demi de personnes qui habitent dans une prison collective dans la bande, ce qui est prohibé par le droit international, notamment la 4ème convention de Genève.
L'Association coopérative agricole a indiqué que près de 50% des travailleurs ont perdu leur travail et la production palestinienne a perdu l'opportunité de participer aux marchés européens, tout en affirmant que les projets financés par l'Union européenne et réalisés à Gaza n'ont pas porté leurs fruits.
Les horticulteurs gazaouis espèrent pouvoir exporter les fleurs pour la ranimation de l'économie palestinienne détruite depuis plusieurs années.
Source: sana