L'islamophobie est accompagnée d’un développement des discriminations et des préjugés
Article(IQNA)- Le centre anglais "Ronneymede Trust", a déclaré en 1997, que l'islamophobie signifiait la peur et la haine de l'islam et des musulmans, et le rejet de cette communauté des affaires économiques et sociales.
L'Agence Internationale de Presse Coranique(IQNA) présente le rapport de la Fédération internationale des Droits de l'homme d'Helsinki, sur les cas d'islamophobie et de discrimination envers les musulmans. Ce rapport publié en 2005, présente la situation des musulmans dans onze pays européens, après les évènements du 11 septembre.
Ce rapport montre qu'après le 11 septembre 2001, ce sont tous les musulmans qui ont été ciblés par la propagande islamophobes et non les groupes radicaux.
L'islamophobie (la peur inconsidérée de l’islam) qui est accompagnée d’un développement des discriminations et des préjugés sur les musulmans, est apparue dans les années 80 mais a pris de l'ampleur avec le 11 septembre.
Le centre anglais "Ronneymede Trust", a déclaré en 1997, que l'islamophobie signifiait la peur et la haine de l'islam et des musulmans, et le rejet de cette communauté des affaires économiques et sociales.
« L'islamophobie est une forme de paranoïa, une crainte incontrôlée et irraisonnée, qui laisse entendre que l'islam n'a aucun point commun avec les autres cultures, inférieur, et avant tout une idéologie plutôt qu'une religion ».
En 2001, le centre international contre l'intolérance, a précisé que l'islamophobie comme l'antisémitisme ou le racisme, étaient des signes d'intolérance expliqués par les événements du 11 septembre et le développement démographique des musulmans dans les pays occidentaux.
Le Centre européen de lutte contre le racisme et la xénophobie (EUMC), a donné un rapport en 2002, sur l'islamophobie en Europe après le 11 septembre, qui dénote une augmentation des accidents et des cas de délits racistes en Europe.
Un groupe d'écrivains a signé en mars 2006, une pétition intitulée "Tous ensemble contre le nouveau totalitarisme", où ils condamnent l'utilisation du terme d'islamophobie et une attitude qui nuit au dialogue et à une « critique constructive de l’islam ». Pour eux l’islamophobie est un mythe qui nuit à la fois aux musulmans et aux critiques. Daniel Pipes, critique et commentateur politique conservateur américain, estime que la peur de l’islam et la peur de l’islam radical ont fait l’objet d’un amalgame dans les sociétés occidentales.
Certaines personnalités ou organisations ont tenté de détourner cette expression comme Kufianan, ancien Secrétaire général des Nations Unies qui en 2004, lors d'une réunion sur l'islamophobie, déclara : "Il est regrettable et difficile que le monde soit obligé de créer des mots pour parler de l'extrémisme et de la violence".
En 1996, une commission d’étude sur les musulmans anglais et l'islamophobie, fut créée, dirigée par Conwy Gordon, membre d’une université anglaise, qui en novembre 1997, publia un rapport intitulé "L'islamophobie contre nous tous".
Stephan Schartez, écrivain américain, considère l’islamophobie et la condamnation de tous les musulmans et de leur Histoire, comme un acte extrémiste qui ne tient pas compte de la grande majorité de musulmans modérés, et qu’il est inacceptable de considérer l’islam comme un problème pour le monde, de considérer que la lutte contre les musulmans découlent de leur attitude et de leurs erreurs, de leur volonté de réforme et de leur guerre contre le monde entier.
En 2007, un article fut présenté dans la revue « sociologie » qui décrit les actions contre les musulmans et le racisme qui sévit contre les Arabes et les Orientaux en général.
Ce rapport présente « les huit commandements » de l’islamophobie :
1-La société islamique constitue un bloc uni et opposé aux réformes
2-La civilisation islamique est une civilisation coupée des autres qui n’admet aucune influence et n’en exerce aucune.
3-La civilisation islamique est inférieure à la civilisation occidentale, illogique, primaire et sexiste.
4-La civilisation islamique est une civilisation violente, belliciste, menaçante, favorable au terrorisme et opposée aux autres civilisations.
5-L’islam est une idéologie politique utilisé à des fins politiques et militaires
6-Les critiques des musulmans sur l’Occident sont des critiques démodées et révolues
7-La lutte contre l’islam est le prétexte des actions discriminatoires envers les musulmans et leur rejet de la société
8-La lutte contre l’islam doit être envisagée comme « naturelle ».
Cette vision est celle qui est développée en Occident, spécialement en Europe, mais il existe aussi une vision plus ouverte qui, tout en respectant l’islam, recherche une critique et un dialogue.
L’islamophobie s’est manifestée dans certains pays dans des actions xénophobes et des positions politiques nationalistes, comme en France et en Angleterre, où les Algériens et les Indiens ne sont pas considérés comme des citoyens à part entière.
Les critères historiques appuient cette idée qui, selon Malkom Brown et Robert Mailes, si elle n’est pas vraiment du racisme, en est très proche.
Le livre « La présence sociale des minorités et son avenir en Europe », considère l’islamophobie comme une nouvelle forme de racisme qui a remplacé l’antisémitisme, et un signe d’intolérance, dans un amalgame entre la nationalité arabe, l’islam, le terrorisme et le fondamentalisme.
Ces auteurs estiment que les clichés sur l’islam viennent d’une interprétation spéciale de cette religion, comme celle de l’appui de l’islam au terrorisme qui s’est imposée après le 11 septembre.
Elisabeth pool, comme le dit « L’étude sur les races et les cultures », a critiqué les médias occidentaux qu’elle considère comme responsables du développement de l’islamophobie. Elle propose une étude des articles parus entre 1994 et 2004, qui donnent une image très négative des musulmans considérés comme « un danger pour la sécurité et les valeurs de l’Occident ».
En bref, le rapport de la commission d’Helsinki a montré que la propagande anti islamique après le 11 septembre, ne touche pas seulement les mouvements islamiques radicaux mais l’islam en entier et tous les musulmans.
Les femmes vêtues de la tenue islamique qui est une des règles de leur religion, et qui n’ont rien à voir avec l’islam radical, sont menacées et opprimées.
Les médias accusent l’islam de tous les maux et montent l’opinion contre cette religion.
540747
Ce rapport montre qu'après le 11 septembre 2001, ce sont tous les musulmans qui ont été ciblés par la propagande islamophobes et non les groupes radicaux.
L'islamophobie (la peur inconsidérée de l’islam) qui est accompagnée d’un développement des discriminations et des préjugés sur les musulmans, est apparue dans les années 80 mais a pris de l'ampleur avec le 11 septembre.
Le centre anglais "Ronneymede Trust", a déclaré en 1997, que l'islamophobie signifiait la peur et la haine de l'islam et des musulmans, et le rejet de cette communauté des affaires économiques et sociales.
« L'islamophobie est une forme de paranoïa, une crainte incontrôlée et irraisonnée, qui laisse entendre que l'islam n'a aucun point commun avec les autres cultures, inférieur, et avant tout une idéologie plutôt qu'une religion ».
En 2001, le centre international contre l'intolérance, a précisé que l'islamophobie comme l'antisémitisme ou le racisme, étaient des signes d'intolérance expliqués par les événements du 11 septembre et le développement démographique des musulmans dans les pays occidentaux.
Le Centre européen de lutte contre le racisme et la xénophobie (EUMC), a donné un rapport en 2002, sur l'islamophobie en Europe après le 11 septembre, qui dénote une augmentation des accidents et des cas de délits racistes en Europe.
Un groupe d'écrivains a signé en mars 2006, une pétition intitulée "Tous ensemble contre le nouveau totalitarisme", où ils condamnent l'utilisation du terme d'islamophobie et une attitude qui nuit au dialogue et à une « critique constructive de l’islam ». Pour eux l’islamophobie est un mythe qui nuit à la fois aux musulmans et aux critiques. Daniel Pipes, critique et commentateur politique conservateur américain, estime que la peur de l’islam et la peur de l’islam radical ont fait l’objet d’un amalgame dans les sociétés occidentales.
Certaines personnalités ou organisations ont tenté de détourner cette expression comme Kufianan, ancien Secrétaire général des Nations Unies qui en 2004, lors d'une réunion sur l'islamophobie, déclara : "Il est regrettable et difficile que le monde soit obligé de créer des mots pour parler de l'extrémisme et de la violence".
En 1996, une commission d’étude sur les musulmans anglais et l'islamophobie, fut créée, dirigée par Conwy Gordon, membre d’une université anglaise, qui en novembre 1997, publia un rapport intitulé "L'islamophobie contre nous tous".
Stephan Schartez, écrivain américain, considère l’islamophobie et la condamnation de tous les musulmans et de leur Histoire, comme un acte extrémiste qui ne tient pas compte de la grande majorité de musulmans modérés, et qu’il est inacceptable de considérer l’islam comme un problème pour le monde, de considérer que la lutte contre les musulmans découlent de leur attitude et de leurs erreurs, de leur volonté de réforme et de leur guerre contre le monde entier.
En 2007, un article fut présenté dans la revue « sociologie » qui décrit les actions contre les musulmans et le racisme qui sévit contre les Arabes et les Orientaux en général.
Ce rapport présente « les huit commandements » de l’islamophobie :
1-La société islamique constitue un bloc uni et opposé aux réformes
2-La civilisation islamique est une civilisation coupée des autres qui n’admet aucune influence et n’en exerce aucune.
3-La civilisation islamique est inférieure à la civilisation occidentale, illogique, primaire et sexiste.
4-La civilisation islamique est une civilisation violente, belliciste, menaçante, favorable au terrorisme et opposée aux autres civilisations.
5-L’islam est une idéologie politique utilisé à des fins politiques et militaires
6-Les critiques des musulmans sur l’Occident sont des critiques démodées et révolues
7-La lutte contre l’islam est le prétexte des actions discriminatoires envers les musulmans et leur rejet de la société
8-La lutte contre l’islam doit être envisagée comme « naturelle ».
Cette vision est celle qui est développée en Occident, spécialement en Europe, mais il existe aussi une vision plus ouverte qui, tout en respectant l’islam, recherche une critique et un dialogue.
L’islamophobie s’est manifestée dans certains pays dans des actions xénophobes et des positions politiques nationalistes, comme en France et en Angleterre, où les Algériens et les Indiens ne sont pas considérés comme des citoyens à part entière.
Les critères historiques appuient cette idée qui, selon Malkom Brown et Robert Mailes, si elle n’est pas vraiment du racisme, en est très proche.
Le livre « La présence sociale des minorités et son avenir en Europe », considère l’islamophobie comme une nouvelle forme de racisme qui a remplacé l’antisémitisme, et un signe d’intolérance, dans un amalgame entre la nationalité arabe, l’islam, le terrorisme et le fondamentalisme.
Ces auteurs estiment que les clichés sur l’islam viennent d’une interprétation spéciale de cette religion, comme celle de l’appui de l’islam au terrorisme qui s’est imposée après le 11 septembre.
Elisabeth pool, comme le dit « L’étude sur les races et les cultures », a critiqué les médias occidentaux qu’elle considère comme responsables du développement de l’islamophobie. Elle propose une étude des articles parus entre 1994 et 2004, qui donnent une image très négative des musulmans considérés comme « un danger pour la sécurité et les valeurs de l’Occident ».
En bref, le rapport de la commission d’Helsinki a montré que la propagande anti islamique après le 11 septembre, ne touche pas seulement les mouvements islamiques radicaux mais l’islam en entier et tous les musulmans.
Les femmes vêtues de la tenue islamique qui est une des règles de leur religion, et qui n’ont rien à voir avec l’islam radical, sont menacées et opprimées.
Les médias accusent l’islam de tous les maux et montent l’opinion contre cette religion.
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