Seyed Hossein Sharaf-o-din membre de la famille de l'imam Moussa Sadr, lors de la réunion sur les travaux coraniques de Moussa Sadr, a présenté un article sur les activités de Moussa Sadr jusqu'en 1974, et a déclaré que l'imam Moussa Sadr avait apporté le printemps au Liban et un remède aux souffrances du peuple.
L'arrivée de l'imam Moussa Sadr au Liban a ouvert une nouvelle page de l'Histoire de la région et du monde de l'islam, avec les guerres intérieures, les attaques du régime sioniste et la fondation des groupes de résistance.
Nabieh Bari, responsable du groupe Amal, a déclaré que l'Histoire de Moussa Sadr était celle d'un mouvement continu du peuple vers un avenir meilleur.
Le livre "Biographie et action de Moussa Sadr" publié par l'institut Moussa Sadr, a été présenté à cette réunion. Ce livre présente l'Histoire du mouvement Amal et nous informe sur les évènements historiques et sociaux qui ont marqué le Liban, l'apparition et le développement du chiisme dans ce pays et en Syrie, les Croisades, la répression des chiites, les relations entre le groupe Amal et l'Iran, et les efforts des religieux dans la défense de l'identité libanaise et du Liban.
Une autre partie du livre concerne l'Histoire de cette région au XIXème siècle, l'indépendance du Liban, la biographie de l'imam Moussa Sadr et ses activités entre 1969 et 1974.
Les déclarations de l'Ayatollah Abdol Karim Mousavi Ardabili qui avait fait connaissance avec ce religieux chiite en 1942, constituent une partie du livre ainsi que celles de Ghosan To'ini, journaliste et ancien ministre libanais, qui avait déclaré que l'imam Moussa Sadr avait un pouvoir exceptionnel.
Les déclarations d'une autre journaliste, Hanana Mahlouf, qui avait fait une interview de Moussa Sadr pour le journal Al Nahar, sur la situation des femmes à l'époque contemporaine, et qui avait déclaré : "Le langage de Moussa Sadr était différent, il ne cherchait pas à éviter les questions, et établissait la vérité", sont aussi présentées dans ce livre.
Une autre partie du livre concerne les activités de Moussa Sadr entre 1960 et 1962, avec l'arrivée au Liban et le début de nouvelles activités politiques et sociales. L'imam Moussa Sadr rencontrait les gens et s'informait de leurs problèmes. A ce sujet, il avait déclaré à un journaliste : "Mon devoir religieux au Liban, est d'améliorer la situation sociale, culturelle et religieuse des gens. Les progrès religieux et culturels exigent une situation matérielle acceptable, et le Coran nous a appris à nous presser vers les bonnes actions : "فَاسْتَبِقُواْ الْخَیْرَاتِ" .
Dans la dernière partie de ce livre, une allusion est faite à Kamel As'ad ancien président du Parlement libanais, qui considérait que la création du Haut conseil des chiites libanais marquerait un affaiblissement de son pouvoir et s'inquiétait de la sympathie des différentes couches de la population pour Moussa Sadr. "L'accueil officiel du gouvernement aux projets de Moussa Sadr l'inquiétait d'autant plus sans qu'il réussisse à en freiner les progrès", précise le livre.
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