L'appel de Moussa Sadr à l'union et au retour au calme au Liban

15:31 - April 14, 2012
Code de l'info: 2304429
Article(IQNA)- Le 13 avril 1975 qui marqua le début de la guerre civile au Liban est une des dates les plus importantes de l'Histoire de ce pays.
Le site «Je suis chiite» propose une étude des différentes dimensions de cette guerre et de la politique de l'Imam Moussa Sadr pour mettre fin aux combats et aux dissensions internes planifiées par le régime sioniste.
"L'imam Moussa Sadr avait toujours averti du danger des divisions au sein du peuple libanais et des autres peuples, et appelait les différents groupes libanais à communiquer et au dialogue.
Ces jours-là, un autobus de Palestiniens qui traversait Beyrouth dans le quartier d'Ayin-el-Remmaneh a été mitraillé par les soldats phalangistes du parti Kataëb, et ses trente passagers ont été tués.
Les forces de ce parti et les Palestiniens après L'attentat d'Ayin-el-Remmaneh se sont ensuite affrontés dans ces quartiers qui devinrent le front de combat entre musulmans et chrétiens.
Cet incident fut à l'origine d'un embrasement et de la défaite des projets gouvernementaux.
Le premier ministre Rashid Al Solh, démissionna le 15 mai 1975, laissant le Liban tomber dans une guerre civile dont la première étape dura deux ans.
La Syrie décida d'empêcher une division du Liban et envoya ses troupes en juin 1979, au Liban.
L'Imam Moussa Sadr organisa aux premiers jours du conflit le 13 avril 1975, une rencontre avec les groupes palestiniens pour empêcher un conflit entre les Libanais et les Palestiniens.
Il condamna violemment l'attaque contre les Palestiniens et les complots du régime sioniste pour semer la discorde dans les pays de la région.
Les partis politiques libanais sous la direction de Kamal Janbalat, lancèrent un programme d'union nationale pour isoler le parti Kataëb sur le plan politique. L'imam Moussa Sadr, pour éviter une guerre civile, l'échec de l'union nationale et l'affaiblissement de la résistance palestinienne, exigea l'arrêt des violences et que les responsables de tous les partis entrent en relation et résolvent ce problème.
Il organisa une réunion avec 77 personnalités libanaises et des réunions avec les responsables maronites libanais pour restaurer l'entente entre les groupes et protéger la résistance palestinienne.
Il se rendit dans le sud du pays qui était devenu un champ de bataille, et avertit du danger d'une occupation sioniste, exigeant des pays arabes qu'ils ne fassent pas du Liban un terrain de règlement de compte personnel.
Il envoya aussi une lettre à tous les dirigeants des pays arabes qui devaient se réunir au Caire en Egypte, et à leurs ambassadeurs au Caire, au secrétariat de la Ligue arabe et au gouvernement égyptien. S'adressant aux dirigeants arabes qualifiés de "défenseurs des frontières", il leur demanda de venir en aide au sud du Liban mais cette lettre n'eut aucun effet et même après la cessation des combats au Liban, le sud de ce pays restait confronté à une guerre civile.
Lors de la prière du 31 février 1978, l'imam Moussa Sadr annonça que les Libanais n'étaient pas responsables de ce conflit contrairement aux gouvernements arabes, responsables de l'occupation du sud du Liban par les sionistes et complices dans de complot international.
''Seuls les Libanais ont la responsabilité de libérer le sud du Liban, nous ne demandons pas aux pays arabes ni aux frères palestiniens de nous aider ni de participer aux combats, mais comptons uniquement sur leur soutien moral", avait-il déclaré.
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