Il a indiqué : « L’écriture kufique de l’époque d’Hazrate Ali (as) présentait de nombreux problèmes notamment la longueur des lettres et l’absence de voyelles, et est utilisée actuellement uniquement pour les œuvres artistiques et la décoration. »
« A l’époque des conquêtes d’Omar, cette écriture est entrée en Iran. Les Iraniens se sont convertis et ont beaucoup travaillé à la présentation de l’islam et l’écriture iranienne qui avait servi à la présentation du zoroastrisme a disparu », a-t-il ajouté.
Le calligraphe coranique iranien a souligné : « Le Coran fut rédigé en écriture Naskh tout d’abord par Ebn Moghaleh puis terminé par Ali ben Hellal. Cette écriture facile à lire, est devenue l’écriture officielle. À l’époque de la Révolution islamique, beaucoup de Corans ont été publiés avec l’écriture d’Uthman Taha, et l’Arabie saoudite dans l’autorisation d’Uthman Taha qui est syrien, a entrepris la publication de Corans avec cette écriture puis conclu un accord avec Uthman Taha. Actuellement pour aider les mémorisateurs, les Corans qui sont publiés, ont tous 604 pages et les mêmes versets. Cela pose parfois des problèmes aux calligraphes qui sont obligés de faire « entrer » les versets dans la page et d’utiliser parfois des calames plus fins. »
« Je suis diplômé de l’université Al Azhar et je connais bien leurs commentaires coraniques, la rédaction du Coran a des effets très positifs. La présentation de fichiers de police pour différents modèles de calligraphie sur les ordinateurs n’est pas une mauvaise chose à condition qu’ils respectent les règles de calligraphie et soient utilisés sous la direction de spécialistes », a-t-il conclu.
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