Le CTMF n'entend pas «se substituer aux instances représentatives». L'objectif est plutôt d'émettre des fatwas, avis juridiques religieux.
Des membres proches de l'UOIF
A la tête du CMTF, neuf membres qui constituent un bureau exécutif. Parmi eux, l'ancien président de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France) : Ahmed Jaballah. Mais aussi Larbi Kechat, recteur de la mosquée Addawa de Paris.
Le CTMF prétend qu'il «n'a pas vocation à représenter les musulmans de France.» Même si certains de ces membres sont affiliés à l'UOIF.
Un «juste milieu»
L'institution encore naissante affirme s'inscrire dans une voie de «juste milieu». Ils aborderont les sujets «du Ramadan, du djihadisme, de l'égalité homme-femme, la citoyenneté, et l'enseignement». La première décision – symbolique – du CMTF : le calendrier lunaire sur la base du calcul astronomique sera adopté. «On s'inscrit dans une vision de modération», a affirmé à l'AFP Ahmed Jaballah.
zaman