Depuis un bilan officiel de 769 morts fourni le 26 septembre, deux jours après le drame, les autorités saoudiennes n'ont plus donné de nouveaux chiffres, alors que le nombre des morts de différentes nationalités a quasiment doublé selon des gouvernements ou des commissions nationales du pèlerinage. De plus, des centaines de pèlerins sont toujours portés disparus depuis la bousculade du 24 septembre lors du rituel de la lapidation symbolique de Satan à Mina.
La précédente catastrophe la plus grave au pèlerinage remonte au 2 juillet 1990 quand une bousculade dans un tunnel de Mina avait fait 1.426 morts parmi des pèlerins, asiatiques pour la plupart.
Ryad n'a toujours pas fourni de décompte par nationalité des victimes.
lefigaro