Parmi ces personnalités, l'Ayatollah Seyed Mohammad Baqir Sadr, né à Kadhimiya en 1934. Son père, Seyed Heidar Sadr, était le fils de Seyed Ismail Sadr, une des autorités religieuses de cette époque. Seyed Mohammad Baqir Sadr est allé à Najaf Ashraf avec sa famille en 1946 et son parcours académique au centre islamique de Najaf a officiellement commencé à cette date, avec des études de jurisprudence et des principes, auprès de l'Ayatollah Seyed Abolghasem Khoei et de l'ayatollah Cheikh Mohammad Reza Al-Yasin.

Il a écrit plusieurs articles dans les journaux des pays arabes et dans ses ouvrages, a expliqué les avantages de l'unité et les méfaits de la division. Il respectait les sunnites et louait leurs personnalités dans ses écrits. Une des actions du martyr Sadr a été l’aide au Koweït en réponse à leur demande, pour la rédaction d’un programme de banque sans intérêt, accompagné de discussions jurisprudentielles approfondies. Il a laissé des ouvrages précieux sur la philosophie, l'économie et le système bancaire.

Le martyr Sadr a également émis une fatwa interdisant de rejoindre le parti Baas. Le martyr Sadr s’est inspiré des luttes de l'Imam Khomeiny et de la révolution islamique, et après vingt ans de lutte, le régime irakien, espérant éteindre les flammes de la Révolution islamique en Irak, a fait une descente dans la maison de l'Ayatollah Sadr le 6 avril 1980, et l'a emprisonné. Le lendemain matin, les baasistes ont pris d'assaut la maison de l'Ayatollah Sadr et ont arrêté sa sœur, Bint al-Huda, qu’ils ont emmenée à Bagdad, où ils ont été tous les deux, assassinés et élevés au rang de martyrs.

Le Guide Suprême de la révolution, dans une partie de son discours sur le martyr Ayatollah Seyed Mohammad Baqir Sadr a déclaré : « Le regretté Ayatollah Sadr a pu faire ce que ne pouvaient pas faire de nombreux juristes, savants et penseurs, grâce à sa vision très large et sa compréhension des besoins du monde islamique ».