David Rosser-Owen n'est plus
Téhéran(IQNA)-La plus vieillie organisation musulmane britannique pleure la perte d’un de ses leaders. David Rosser-Owen est mort, dimanche 5 décembre, à l’âge de 78 ans, près de 60 ans après sa conversion à l’islam.
Selon saphirnews, honoré du titre de chef (amir en arabe), il était une des figures historiques de l’Association des Britanniques musulmans (AoBM), fondée initialement sous le nom de l’Association anglo-islamique en 1889 par Abdullah (né William Henry) Quilliam.
David Rosser-Owen a fait partie de ceux qui ont remis en selle l’organisation en 1975, après une période de sommeil longue de 25 ans. Le Gallois, qui a vu le jour à Swansea en 1943, était chrétien et fréquentait pendant sa jeunesse l’Eglise presbytérienne Saint Andrews, devenue dans les années 2000 une mosquée, rapporte le site Wales Online.
Engagé dans l’armée britannique, il a servi les Forces britanniques d'Extrême-Orient à Singapour, à Brunei et en Malaisie dans les années 1960. C’est au contact de soldats musulmans dans la région qu’il se convertira à l’islam. Il embrassa par la suite une carrière d’écrivain et de journaliste. Durant la guerre de Bosnie (1992-1995), il a ainsi été correspondant pour le magazine musulman Q-News (1992-2011) et le quotidien malaisien New Straits Times.
Adepte de la confrérie soufie Naqshbandi, celui qui se faisait aussi appeler Cheikh Daoud était malade du cancer. Son enterrement est prévu dans sa ville natale de Swansea.
David Rosser-Owen a fait partie de ceux qui ont remis en selle l’organisation en 1975, après une période de sommeil longue de 25 ans. Le Gallois, qui a vu le jour à Swansea en 1943, était chrétien et fréquentait pendant sa jeunesse l’Eglise presbytérienne Saint Andrews, devenue dans les années 2000 une mosquée, rapporte le site Wales Online.
Engagé dans l’armée britannique, il a servi les Forces britanniques d'Extrême-Orient à Singapour, à Brunei et en Malaisie dans les années 1960. C’est au contact de soldats musulmans dans la région qu’il se convertira à l’islam. Il embrassa par la suite une carrière d’écrivain et de journaliste. Durant la guerre de Bosnie (1992-1995), il a ainsi été correspondant pour le magazine musulman Q-News (1992-2011) et le quotidien malaisien New Straits Times.
Adepte de la confrérie soufie Naqshbandi, celui qui se faisait aussi appeler Cheikh Daoud était malade du cancer. Son enterrement est prévu dans sa ville natale de Swansea.
