La mort digne des honnêtes à travers l’histoire : de Socrate à l'imam Hussein (as)

9:23 - August 01, 2022
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Téhéran(IQNA)-Le choix d’une mort digne en rejetant une vie d'humiliation est le point commun entre Socrate et l'Imam Hussein (as) avec  une différence de temps millénaire, ce qui montre qu’ils buvaient tous les deux d’une même source de connaissance.

Né en 470 avant JC, Socrate était un philosophe grec qui a été condamné à boire du poison à l'âge de 70 ans en 399 av. Il avait été accusé de ne pas croire aux dieux grecs et accusé à tort de corrompre la jeunesse.
 
Mille ans après la mort de Socrate, un autre personnage est entré dans le monde dont la conduite était semblable à celle de Socrate. Hussein ibn Ali (as) était un grand personnage né en 626 après JC à Médine. Il considérait que sa mission était de contrer les faux dieux de l'époque, à savoir les Omeyyades, de sensibiliser et de guider les gens. Etant le petit-fils et le vrai disciple du Prophète Mohammad (psl), l’imam Hussein (as) a sacrifié sa vie sur le chemin de Dieu afin de libérer les gens de l'ignorance et de l’errance.

En comparant les propos du savant grec et de l'Imam Hussein (as) on peut établir une similitude entre la pensée et l’action de ces deux hommes.

Ils ont préféré une mort digne à une vie d'humiliation
On sait que l'Imam Hussein (as) préférait une mort digne plutôt que de vivre avec les oppresseurs. Il a dit: "Je ne trouve la mort que du bonheur, et la vie avec des oppresseurs qu’une enfer." Au cours de son procès, Socrate avait dit : « Je ne voulais pas éloigner le danger en me réduisant à la servilité et je ne regrette pas maintenant la manière dont j'ai plaidé ma cause. »
 
L'Imam Hussein (as) a également expliqué pourquoi il ne craignait pas la mort : « Ma position n’est pas celle de l’homme qui craint la mort. Combien est-il facile de se soumettre à la mort pour atteindre l’honneur. »

Nous trouvons exactement le même esprit chez  Socrate, qui  annonce au tribunal d'Athènes : « On dirait peut-être que je dois avoir honte pour avoir mis au péril ma vie dans ce monde. Mais je disais que la vie est la mort importent pour toi, alors que pour moi la question qui se pose c’est de savoir si telle ou telle action sont bonnes ou honnêtes. »
 
La nature de la vie après la mort
Une autre similitude dans les paroles de Socrate et de l'Imam Hussein (as) est dans leurs points de vue sur la vie après la mort. L'Imam Hussein (as) a dit : « La mort n'est qu'un pont qui vous emmène des difficultés vers le vaste paradis et les bénédictions éternelles. Qui n'aime pas sortir d'une prison et entrer dans un palais ?
 
Pour  Socrate aussi, la mort est une manière de quitter un lieu pour entrer dans un autre lieu. Il dit : « Il y a deux états pour la mort. Soit c'est l'anéantissement, et les morts n'ont aucune conscience de quoi que ce soit ; soit, comme on nous dit, c'est vraiment un déplacement d’un lieu vers un autre.  Or, s'il n'y a pas de conscience mais seulement un sommeil sans rêve, la mort doit être un gain merveilleux... Si au contraire la mort est un déplacement d'ici vers un autre lieu, et si ce qu'on nous dit est vrai que tous les morts sont là, quelle plus grande bénédiction pourrait-il y avoir que cela ? »

Avec ces similitudes dans les paroles de l'Imam Hussein (as) et de Socrate à propos de la mort, nous pouvons dire que les hommes nobles de l'histoire ont acquis leur véritable connaissance de la même source et qu'ils ont suivi le même chemin bien qu'ils aient vécu dans des endroits et des lieux différents. 

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