Le repentir ouvre la voie à la miséricorde de Dieu
La condition pour recevoir la miséricorde spéciale de Dieu est le repentir et la demande de pardon.
Le Dua Sahar est un titre général pour les prières qui sont récitées à l'aube des jours du mois de Ramadan. La plus célèbre d'entre elles est une prière que l'Imam Reza (as) a citée de l'Imam Bagher (as), citée dans le livre « Eghbal Al Amal » d’Ibn Tawus.
Une des prières concerne la miséricorde divine et dit :
« اللَّهُمَّ إِنِّی أَسْأَلُک مِنْ رَحْمَتِک بِأَوْسَعِهَا وَ کلُّ رَحْمَتِک وَاسِعَةٌ اللَّهُمَّ إِنِّی أَسْأَلُک بِرَحْمَتِک کلِّهَا
« Mon Dieu ! Je te demande en vertu du plus haut nouveau de Ta bonté, et toutes tes bontés sont du plus haut niveau… »
Le Saint Coran précise que la miséricorde divine est large et englobe tout. En un sens, la création et la miséricorde de Dieu sont inséparables l'une de l'autre. Mais en plus de cette grande miséricorde de Dieu, il y a une miséricorde spéciale dont jouiront les gens qui la demandent et s’y sont préparés.
Une personne face à une autre personne dans le besoin, ressent un sentiment qui s’appelle la miséricorde qui la pousse à répondre à ses besoins et que l’on peut étendre à Dieu dans un certain sens bien que Dieu ne soit pas « influencé » comme les humains.
L’Allameh Tabatabai a dit que dans le Coran, les mots « Miséricorde », « Bonté » et « pardon » sont mentionnés ensemble. Selon lui, le pardon doit conduire à la miséricorde, car la miséricorde de Dieu envers les humains n’a pas d’obstacle, ce sont les humains, eux-mêmes, qui sont un obstacle à Sa miséricorde, et celui qui pourra se repentir davantage, pourra profiter davantage de la bonté divine. Il faut d’abord supprimer les obstacles à la miséricorde divine pour pouvoir l’obtenir.
C’est à cela que fait allusion la prière de l’aube qui dit :
» اللَّهُمَّ إِنِّی أَسْأَلُک مِنْ رَحْمَتِک بِأَوْسَعِهَا وَ کلُّ رَحْمَتِک وَاسِعَةٌ اللَّهُمَّ إِنِّی أَسْأَلُک بِرَحْمَتِک کلِّهَا
« Mon Dieu ! Je te demande en vertu du plus haut nouveau de Ta bonté, et toutes tes bontés sont du plus haut niveau… »
Tiré d’un sermon de l’Hodjat-ol-islam Mohammad Sorush Mahalati, professeur au centre d’enseignement islamique, sur le commentaire de la prière de l’aube.
