Je veux rester un simple professeur

7:04 - May 09, 2024
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IQNA-Karim Mansouri, récitant et professeur du Coran, explique l'importance du rôle de l'enseignant dans la croissance de l'individu en racontant des scènes de son propre parcours scolaire.

Karim Mansouri, récitant et professeur du CoranLa semaine des enseignants a été l’occasion d’un entretien entre Karim Mansouri professeur coranique, et l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna). 

Karim Mansouri est né en 1347 à Abadan, et a suivi dès son plus jeune âge, les enseignements de grands professeurs coraniques comme Ali Arbabi, Mehdi Rekabi, Seyed Mohsen Khodam Hosseini et Seyed Mohsen Mousavi Beldeh.

Dans cet entretien, il a déclaré : « Nos professeurs ont travaillé dur pour nous et en réalité nous n'avons rien fait pour eux. Leur récompense revient à Dieu Tout-Puissant. Il est impossible de remercier nos professeurs et la seule chose que nous pouvons faire est de prier pour eux.

A Ahvaz, j'ai étudié auprès de mon cousin Abdoul Reza Mansouri et de leur fils Hadj Ismail Mansouri. J'ai appris à réciter le Coran sous la supervision de ces deux professeurs. Plus tard, nous sommes partis à Bushehr où j'ai rencontré M. Mohajer qui était à l'époque, adjoint de l'Organisation de propagande islamique.  

«معلمی» بزرگترین آرزویم است + فیلم                                 

A Téhéran, j'ai suivi un cours de Tajwid et de récitation du Coran sous la supervision de Seyed Mohsen Mousavibeldeh et Seyed Mohsen Khodam Hosseini. Mes plus beaux souvenirs sont les voyages que j’ai faits avec mes professeurs dans différentes régions du pays. Lors de ces voyages, notre professeur de religion m'a présenté à M. Zarandi qui nous a emmenes dans des cercles coraniques.                                   

C'est entre les années 1961 et 1962 que ces cercles ont commencé à Kerman et j’ai été invité à réciter dans certaines réunions tenues dans la ville de Kerman.                                                     

 Je souhaite rester un enseignant. Le Prophète (as) a déclaré que les meilleurs d'entre vous sont ceux qui apprennent le Coran et l'enseignent aux autres, et c'est mon plus grand souhait.

La vie coranique est vraiment indescriptible. La paix que ce mode de vie apporte est indescriptible. Dans ce mode de vie, si nous nous sentons fatigués et découragés, ce qui est dans la nature de tout être vivant, nous nous référons au Coran et trouvons la paix. Le souvenir des Ahl al-Bayt (as), la récitation du Coran et la méditation sur les versets du Coran sont vraiment apaisants.

Dieu entend et voit. Il n’y a donc pas de place pour la déception et la fatigue. Le Prophète a dit : « Il y aura un temps où les savants ne connaîtront du Coran qu'une bonne voix, et n'adoreront Allah que pendant le Ramadan, quand un tel moment viendra, Dieu nommera sur eux un dirigeant qui n’a aucune connaissance, aucune tolérance et aucune miséricorde.

Le plaisir de mémoriser le Coran ne réside pas dans la lecture. Il ne faut pas se décourager. L’Ayatollah Khoei a mémorisé le Coran à l'âge de 90 ans. Le plaisir de mémoriser n'est pas dans la lecture, le plaisir de l'interprétation n'est pas dans la mémorisation et la récitation, et enfin, le plaisir de mettre le Coran en pratique n'est dans aucun de ces autres domaines.

Plus nous nous réformerons, plus le Coran et les Ahl al-Bayt (AS) nous accorderont leur grâce.

Je présente mes félicitations pour la « Semaine des enseignants », cet évènement est organisé à l’anniversaire du martyre du professeur Motahhari, si nous avions choisi l'anniversaire de sa naissance pour ce jour, cela aurait peut-être été meilleur et plus approprié. 

A Najaf, Motahhari était avec l'imam Khomeiny et était pour lui, un élève sincère. Après leur arrivée à Téhéran, ils étaient toujours en relation et l'imam Khomeiny a dit après son martyre : « Motahhari était partie de moi-même », cela signifie qu'il était un vrai disciple de l'imam. Que Dieu élève son statut dans l’autre monde ».

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