Dans les versets 275 à 279 de la sourate Al-Baqara, tout type d'usure est strictement interdit. Le verset 275 de la sourate Al-Baqarah déclare :
«الَّذِينَ يَأْكُلُونَ الرِّبَا لَا يَقُومُونَ إِلَّا كَمَا يَقُومُ الَّذِي يَتَخَبَّطُهُ الشَّيْطَانُ مِنَ الْمَسِّ»
« Ceux qui mangent [pratiquent] de l'intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a perturbé »
Une société dans laquelle l'usure est répandue et courante, est instable et fragile, et cette pratique peut conduire la société à la destruction et à de nombreuses anomalies, à la réduction de la bienveillance sociale, à l'affaiblissement des motivations altruistes, au renforcement de la recherche du profit et à une réticence à l'égard des activités économiques.
L'Imam Reza (as) fait référence aux quatre raisons de l’interdiction de l'usure et déclare : « L'usure détruit l’idée de ce qui est bien, entraine la perte des biens, augmente le désir des gens de profiter de l’usure et d'abandonner le prêt, et conduit à la corruption, à l'oppression et à la perte des biens ».
L’usure empêche de faire le bien, est un grand obstacle à l’entraide, à l’esprit de sacrifice, à la coopération dans la société, aux prêts et aux dons.
L’usure fait que la propriété n’est pas utilisée pour la satisfaction des besoins des gens mais afin de gagner plus de profit et de biens inutiles. L'usure provoque une intensification de la pauvreté et des inégalités. Les riches obtiennent chaque jour, plus de richesse, grâce aux richesses dont ils disposent, et l'autre groupe doit continuellement payer des intérêts.
Il est également mentionné dans les revayats, que l'usure pousse les gens à abandonner les affaires et les activités halals dont la société a besoin.