Haitham Abu Ghazlan, expert et analyste palestinien, dans une interview avec l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna), sur la guerre inégale du régime d'occupation d'Israël contre la Palestine et la bande de Gaza, et ses effets sur la normalisation des relations avec le régime sioniste, a déclaré : « En utilisant les enseignements du Coran, nous pouvons dire qu'aujourd'hui, le peuple palestinien, les pays arabes, les musulmans et tous les peuples libres du monde, n'ont d'autre choix que de résister à ce régime criminel. Nous demandons à Dieu que cette normalisation n'ait pas lieu entre l'Arabie saoudite et Israël. L’Arabie Saoudite est un grand pays dans cette région, et nous ne voulons pas qu’un pays musulman prenne le parti de l’ennemi sioniste dans cette guerre. On ne peut nier que de nombreux efforts sont en cours pour un tel changement et nous avons assisté à cette normalisation avec certains pays auparavant. Nous pouvons clairement affirmer que cette normalisation ne profite à aucun pays arabe et uniquement à Israël. Ce qui est désormais dans l’intérêt des pays arabes et islamiques, est l’unité, l’accent sur les intérêts communs et la distance par rapport au régime sioniste.
Ce régime a perdu toutes ses forces et nous avons vu comment la résistance à Gaza, au Liban, au Yémen et en Irak, a humilié cet ennemi. La situation actuelle montre que ce régime ne comprend que le langage de la force.
D’un autre côté, l’opération Tempête d’Al-Aqsa a montré que ce régime n’avait pas la puissance dont il s’enorgueillissait et que toutes ses prétentions, en matière de dissuasion, étaient vides de sens.
L'opération « Promesse tenue » de l'Iran, a montré que ce régime avait besoin des puissances étrangères pour se défendre. Nous avons vu comment les États-Unis et d'autres pays arabes et européens ont aidé le régime sioniste, la nuit de l'attaque de missiles et de drones iraniens.
Tout au long de l’histoire, de grands empires sont venus en Palestine, et après un certain temps, ont échoué et ont disparu, alors que la nation palestinienne est forte aujourd’hui. Le régime sioniste n’est pas plus fort qu’eux, et avec la permission de Dieu, la situation de l’occupant va décliner.
Nous, peuples arabes et musulmans, n'avons d'autre moyen que de coopérer sur la voie de la résistance, comme le dit le Coran dans une partie du deuxième verset de la sourate Ma'ida :
«وَتَعَاوَنُوا عَلَى الْبِرِّ وَالتَّقْوَى وَلَا تَعَاوَنُوا عَلَى الْإِثْمِ وَالْعُدْوَانِ وَاتَّقُوا اللَّهَ إِنَّ اللَّهَ شَدِيدُ الْعِقَابِ «
« Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition ! »
Y a-t-il un plus grand péché et une plus grande oppression que celle que le régime sioniste impose dans cette région, et y a-t-il quelque chose de plus proche de la charité et de la piété que l'union contre cette agression ?
Nous, le peuple palestinien, ainsi que les pays arabes et musulmans et tous les peuples libres du monde de cette région, n’avons d’autre choix que de résister face à ce génocide des civils palestiniens.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Amir Abdollahian, a joué un grand rôle dans le renforcement de la résistance, en particulier après l'opération Tempête d'Al-Aqsa. Il s'est rendu à Beyrouth immédiatement après cette opération, et a souligné sa position aux côtés de la nation palestinienne. Nous pensons que la République islamique continuera à soutenir la résistance palestinienne et que la position du ministre martyr sera adoptée par son successeur.
Une partie importante de cette résistance doit être considérée comme le résultat d’une perspective révolutionnaire qui met l’accent sur la rupture de l’hégémonie du colonialisme dans notre région arabe et islamique.
Aujourd’hui, lorsque nous parlons de l’Iran, nous parlons d’un grand gouvernement dont la place dans la région ne peut être niée. Aujourd’hui, l’influence de la République islamique d’Iran dans la région, son soutien aux nations opprimées et sa présence dans le monde et dans la région, ne peuvent être niés ».