Geert Wilders, dont la formation politique, le PVV (Parti pour la liberté – en néerlandais : Partij voor de Vrijheid), a gagné les législatives de l’an dernier, est connu pour son islamophobie. Ainsi, depuis 2004, cette personnalité politique néerlandaise vit sous escorte policière.
Agé de 56 ans, le responsable religieux Muhammed Ashraf Jalali« a clairement indiqué que M. Wilders avait insulté le Prophète » sur les réseaux sociaux, ajoutant qu’il pensait que «M. Wilders devrait être tué», indique un communiqué officiel du tribunal.
Ce chef religieux a promis à ses fidèles «des récompenses dans l’au-delà et l’amour du Prophète pour cet acte», et ipso facto, «abusé de l’autorité dont il dispose en tant que leader spirituel et politique sur ses partisans», a poursuivi la cour, jugeant qu’«il est … probable que les partisans prennent au sérieux l’appel à tuer M. Wilders et puissent effectivement s’y conformer». La justice néerlandaise a condamné par contumace, Ashraf Jalali à 14 ans de réclusion pour «incitation et menace d’assassinat».
Par ailleurs, Saad Hussein Rizvi, 29 ans, leader de la formation politique pakistanaise d’extrême-droite «Tehreek-e-Labbaik Pakistan» (TLP), a été lui aussi condamné par contumace à une peine de 4 ans de prison pour «incitation au meurtre et menace de meurtre», suite à la condamnation d’un ex-joueur de cricket pakistanais, Khalid Latif, en 2023, pour incitation au meurtre de Geert Wilders.
D’après le tribunal, Saad Hussein Rizvi a « glorifié les infractions pénales pour lesquelles » Khalid Latif a été condamné.
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