Mohammad Mehdi Imanipour, chef de l'Organisation de la culture et des relations islamiques, à l'invitation du Cheikh Ravil Ainuddin, chef du Conseil des muftis de Russie, a participé au 20ème Forum international intitulé « Le chemin de la paix : Le dialogue sur la base d’une coexistence harmonieuse », les 20 et 21 septembre 2024, auquel participaient des représentants de 48 pays.
L’Hodjat-ul-islam Mohammad Mehdi Imanipour, chef de l'Organisation de la culture et des relations islamiques, lors de son voyage en Russie, a rencontré Andrey Loginov, président de l'Université d'État des sciences humaines, et les vice-présidents et professeurs de l'université.
Imanipour a déclaré lors de cette réunion : « Pendant des années, la démocratie libérale a tenté de se présenter comme le seul modèle réussi de gestion mondiale, mais les événements qui se sont produits et les défis mondiaux qui ont surgi ont montré que les systèmes internationaux actuels ne répondent pas aux besoins et que les « deux poids, deux mesures » dérangent sérieusement les peuples. Si 41 000 personnes étaient tuées dans une petite zone du monde autre que Gaza, de fortes réactions se seraient manifestées dans la communauté internationale. Cela montre que la démocratie libérale touche à sa fin et que le monde se prépare à la naissance d'une nouvelle civilisation qui viendra de l'Orient. Nous et vous pouvons établir cette nouvelle civilisation, et il est important de faire attention où nous nous situons dans l'histoire. Je tiens à souligner l'importance de l'Université des Sciences Humaines, car c'est cette université qui devrait avoir des réponses aux problèmes du monde, mais malheureusement, les sources des sciences humaines sont des traductions de livres occidentaux. Pour cette raison, le guide suprême de l'Iran a ordonné de réfléchir à une solution pour réécrire les sciences humaines qui sont comme les racines d’un pays. Nous sommes très intéressés par des discussions scientifiques avec les penseurs de cette université, dans divers domaines, et j'espère que cette rencontre constituera la base d'une coopération plus poussée ».
Loginov, président de l'Université d'État des sciences humaines, se référant à la lettre historique de l'Imam Khomeiny à Gorbatchev, a déclaré : « Gorbatchev ne pouvait pas comprendre cette lettre à ce moment-là, mais plus tard nous l'avons examinée et je suis d’accord avec vous sur le fait que les bases de la pensée occidentale ne doivent pas être enseignées à nos étudiants, nous devons, nous-mêmes, compiler des sources pédagogiques basées sur la culture, la civilisation et l’histoire de l’Orient.
Les relations entre les deux pays sont à un niveau élevé et nous, à l'Université des sciences humaines, avons une profonde compréhension de la civilisation islamique iranienne et pouvons parvenir à une convergence et élargir nos relations. Il est très important que nous puissions augmenter le nombre d'étudiants en langue et littérature persanes, et dans les études iraniennes, avec l'aide de votre organisation et de l'ambassade d’Iran. Nous pouvons coopérer dans d'autres domaines des sciences humaines comme l'anthropologie, l'histoire et l'archéologie, et développer l'école d'études islamiques au sein de l'université. Il existe de nombreuses sources sur l'Iran dans les bibliothèques, les archives et les universités russes, que nous pouvons intégrer dans le discours historique et présenter à la jeune génération ».
Vera Zabodkina, responsable des affaires internationales de l'université, a souligné l'histoire de la coopération avec les universités iraniennes, notamment l'Université Allameh Tabatabai, l'Université Imam Sadegh (as) et certains centres d'études dans le domaine de l'histoire, de la philosophie, de la littérature et de la langue persane, et a proposé la tenue de séminaires axés sur le dialogue, l'échange de professeurs et d'étudiants, et la conduite de recherches conjointes.
Olga Paulenka, première adjointe, Vera Zabodkina, adjointe internationale, Nikita Filin, cheffe du Centre d'études iraniennes, Hossein Devsalar, secrétaire du Conseil suprême, Seyed Mustafa Hosseini Neishaburi, directeur général de l'Organisation de la culture et des relations islamiques, et Masoud Ahmadvand, attaché culturel de l'ambassade de la République islamique d'Iran en Russie, étaient présents à cette réunion.