Formation d’une force islamique de maintien de la paix pour mettre fin aux crimes d’Israël + vidéo

8:42 - September 26, 2024
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IQNA-La 38ème Conférence internationale sur l'unité islamique s'est tenue à Téhéran pendant la Semaine de l'unité, sous la direction de l’Assemblée mondiale pour le rapprochement des écoles islamiques. 

Lors de cette conférence, des érudits et des militants musulmans ont présenté leurs points de vue et les moyens de renforcer l'unité entre les écoles islamiques.

Muhammad Azmi Abdul Hamid, intellectuel musulman et chef du Conseil consultatif des organisations islamiques non gouvernementales de Malaisie (MAPIM), était un des invités de la conférence de cette année.

Dans une interview accordée à l'Agence iranienne de presse coranique (Iqna), Abdul Hamid a souligné l'importance de renforcer l'unité entre les pays islamiques dans les conditions actuelles du monde islamique, et a déclaré : « Nous devons trouver les facteurs d'unité et les développer. Les pays islamiques qui n'ont pas été capables de mettre fin aux crimes d'Israël à Gaza, devraient envoyer une force de maintien de la paix dans la région, afin qu'Israël et les États-Unis soient forcés d'arrêter la guerre. Le moment d'agir est venu et je demande que nous mettions fin à nos divergences. Nous avons environ 4,5 millions de mosquées dans le monde, grâce auxquelles nous pouvons accroître notre unité. Nous, musulmans, devons restaurer notre pouvoir perdu en nous appuyant sur un leadership unique. 

عزمی

Depuis 1948 (date à laquelle le régime sioniste a été reconnu par les Nations Unies), le peuple et le gouvernement de Malaisie ont toujours prêté attention à la question palestinienne et n'ont jamais reconnu Israël. Nous avons lancé de grandes campagnes contre Israël et chaque fois que ce régime commet des crimes, les gens descendent dans la rue et protestent. La position de notre peuple est toujours fixe et nous sommes totalement opposés à l'existence de ce régime. 

Avec la situation actuelle et ce qui se passe à Gaza, en Cisjordanie et à la mosquée Al-Aqsa depuis la tempête Al-Aqsa, les déclarations de soutien à la Palestine se sont généralisées et de nombreux programmes ont été mis en œuvre au cours de l'année écoulée, parmi lesquels des manifestations de rue. Nous sommes allés devant l'ambassade américaine. Nous avons eu de nombreuses campagnes médiatiques. Nous avons mené de nombreuses campagnes de boycott contre des entreprises pro-israéliennes. Nous avons organisé des manifestations avec la coopération du gouvernement, et nous avons envoyé de l'aide à la population de Gaza en Palestine, et en Malaisie, les musulmans et les non-musulmans participent aux programmes de soutien et condamnent ce qui se passe à Gaza et les attaques terroristes au Liban. 

L'Organisation de la coopération islamique est une plate-forme très appropriée pour sauver les musulmans de la situation à laquelle ils sont confrontés aujourd'hui. Les pays islamiques peuvent agir à travers les mécanismes des Nations Unies et du Conseil de sécurité. La meilleure chose que les pays islamiques puissent faire est de fournir une aide humanitaire et de condamner ces crimes. De nouvelles choses se produisent aux Nations Unies. Récemment, en raison de l'expiration du délai de 12 mois pour le retrait des colons, une résolution a été publiée condamnant fermement Israël. C'était une mesure efficace, mais les pays islamiques restent au niveau du soutien verbal et des déclarations. Il ne suffit pas de déclarer notre solidarité en paroles, nous devons être unis dans nos actions. Ainsi, malgré les 57 pays islamiques que nous avons actuellement, l’Organisation de coopération islamique n’est pas efficace. Rares sont les pays qui ont pris des mesures fortes et pratiques, comme la Malaisie, l'Indonésie, la Turquie et le Qatar. Ces pays sont peu nombreux. 

Nous devrions disposer de notre propre force de maintien de la paix et l’envoyer dans la région. C’est une question risquée et l’ONU ne l’acceptera peut-être pas, mais nous n’avons pas d’autre choix car Israël n’est plus en phase de négociation. Nous n’avons donc pas d’autre choix que d’arrêter ces massacres par une intervention. Quel type d’intervention ? Nous avons fait pression pour l’ouverture des points de passage pour transférer les aides humanitaires vers Gaza, sans succès. Nous devons faire pression maintenant, pour garantir que les massacres cessent. 
Je pense que toutes ces sanctions et conférences sont bonnes, mais nous devons faire quelque chose de fondamental et intervenir dès maintenant ».

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