La calomnie est l'un des vices moraux cités dans le Coran :
«إِنَّ الَّذِینَ جَاءُوا بِالْإِفْک عُصْبَةٌ مِّنکمْ لَا تَحْسَبُوهُ شَرًّا لَّکم بَلْ هُوَ خَیرٌ لَّکمْ لِکلِّ امْرِئٍ مِّنْهُم مَّا اکتَسَبَ مِنَ الْإِثْمِ وَالَّذِی تَوَلَّى كِبْرَهُ مِنْهُمْ لَهُ عَذَابٌ عَظِیمٌ* لَّوْلَا إِذْ سَمِعْتُمُوهُ ظَنَّ الْمُؤْمِنُونَ وَالْمُؤْمِنَاتُ بِأَنفُسِهِمْ خَیرًا وَقَالُوا هَذَا إِفْک مُّبِینٌ»
« Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe d'entre vous. Ne pensez pas que c'est un mal pour vous, mais plutôt, c'est un bien pour vous. A chacun d'eux ce qu'il s'est acquis comme péché. Celui d'entre eux qui s'est chargé de la plus grande part aura un énorme châtiment. Pourquoi, lorsque vous l'avez entendue [cette calomnie], les croyants et les croyantes n'ont-ils pas, en eux-mêmes, conjecturé favorablement, et n'ont-ils pas dit : « C'est une calomnie évidente ? » (Coran 24 :11 et 12)
L’origine de la calomnie est la suspicion vis-à-vis des actes ou des déclarations d'autrui, qui peut conduire à la calomnier, tant en sa présence qu'en son absence. Cette déclaration calomnieuse est possible de deux manières, en la présence ou en l’absence de la personne concernée.
Un musulman ne doit pas être un auditeur de calomnies mais doit essayer de les rejeter. Il ne suffit pas de dire « Ne calomniez pas » parce que prononcer cette phrase est une reconnaissance de l’existence de défauts chez la personne calomniée.
Penser aux conséquences de la calomnie conduira au dégoût de ce comportement. Par conséquent, afin de renforcer ce dégoût face à la calomnie, il faut penser à la valeur et à la grandeur de la réputation des autres.
L’islam considère que l'honneur et le caractère sacré d'un croyant sont plus importants que la Kaaba et le Coran. Personne ne devrait se permettre de détruire l'honneur d'autrui. Renforcer la confiance et présenter le comportement des autres sous un jour positif, sont des autres façons de guérir cette maladie dévastatrice.