Selon le site watson.ch, l'événement est animé par un étudiant de l'Université islamique de Médine, une institution saoudienne autrefois associée au salafisme, ce qui renforce les interrogations. Selon certains observateurs, la nature de la présentation s'apparente plus à une prédication qu'à une conférence académique.
L'AMEUG décrit la rencontre comme une discussion théologique, sans intentions cultuelles. Pourtant, des critiques soulignent que la présentation de la sourate pourrait se concentrer sur des éléments eschatologiques, typiques d’un discours religieux.
L’Université islamique de Médine, où étudie l’intervenant, a vu ses méthodes réformées par le prince héritier saoudien, bien que l'étendue de ces changements soit incertaine. Certains soulignent que cette université forme des étudiants étrangers pour diffuser le message religieux dans leur pays d'origine.
L'Unige rappelle que l'AMEUG est une association étudiante reconnue, et que l'événement est autorisé tant qu'il respecte les valeurs éthiques et la laïcité de l'institution, tout en mentionnant que d'autres associations religieuses, chrétiennes et juives, ont des activités similaires.