Le manque d’options halal pour les étudiants musulmans de l’Université de Princeton
Selon dailyprincetonian, dans les réfectoires de l’université, plusieurs aliments, comme la salade de pommes de terre ou la sauce teriyaki, contiennent de l'alcool, ce qui pose problème pour ceux qui suivent des directives alimentaires halal. Les étiquettes signalant la présence d’alcool ou de porc sont courantes, mais souvent négligées par les autres étudiants, ce qui complique le choix alimentaire pour les musulmans.
Malgré les progrès de l’université pour offrir plus d’options halal, les possibilités restent limitées. Par exemple, bien que du poulet et de la viande halal soient disponibles dans certaines stations grill, la variété d’options reste réduite. Les efforts pour répondre aux besoins des étudiants musulmans, notamment durant le Ramadan, sont un bon début, mais l'université doit aller plus loin pour garantir un véritable accès aux repas halal et assurer des options diversifiées au quotidien.
Un problème majeur réside dans la gestion des menus, qui sont souvent imprécis en ligne et inadaptés d'un réfectoire à l'autre, ce qui complique la planification des repas pour les étudiants musulmans. Les périodes de menus réduits, comme l’été, sont particulièrement difficiles : les étudiants doivent alors se contenter de repas répétitifs. Une meilleure transparence des menus et une signalisation claire des repas halal, en ligne comme sur place, pourraient considérablement améliorer leur expérience de restauration.
L’université pourrait également envisager de collaborer avec des fournisseurs de viande certifiés halal pour élargir la gamme de plats. Cependant, une solution durable serait de créer un espace exclusivement dédié aux repas halal, comme l’espace réservé aux repas casher pour les étudiants juifs au Center for Jewish Life (CJL). Cet espace garantirait aux étudiants musulmans un accès constant et varié à des repas conformes à leurs croyances.
En conclusion, l'instauration d'un réfectoire halal permettrait non seulement d’améliorer la qualité de vie des étudiants musulmans, mais aussi de favoriser une meilleure inclusion sur le campus. Un tel espace, permettant aux musulmans de manger en toute tranquillité et sans se soucier de la conformité des repas, alignerait davantage les pratiques de l’université avec ses valeurs de diversité et d’accessibilité.
