Participaient à cette conférence, Rostam Minikhanov, président du Tatarstan, Anwar Ibrahim, Premier ministre de Malaisie, Andrei Rudenko, vice-ministre des Affaires étrangères de Russie, Ezzat Saad, directeur du Conseil des affaires internationales d’Egypte, Waliullah Mohammadi, ambassadeur iranien, Habibreza Arzani, conseiller culturel de la République islamique d'Iran en Malaisie, et l'Hodjat-ul-islam Hamid Shahriari, secrétaire général de l'Assemblée mondiale pour le rapprochement des écoles islamiques en tant qu’invité spécial qui a déclaré dans un discours : « La formation du nouvel ordre mondial a remis en question l'hégémonie des États-Unis, et nous assistons aujourd'hui, à l'éclosion de nouvelles puissances régionales et mondiales qui promettent d'énormes changements dans les domaines politiques, économiques, culturels et environnementaux, avec à leur tête des pays comme la Chine, la Russie, l'Iran, l'Inde et d'autres acteurs mondiaux ».
Les moyens de parvenir à la paix internationale, après la Seconde Guerre mondiale, « ont montré leur inefficacité. Le droit de veto au Conseil de sécurité, accordé aux vainqueurs de la seconde guerre mondiale, est l’une des plus grandes injustices et empêche le monde de parvenir à une paix et à une réelle stabilité. Si la justice internationale devient le principe mondial le plus élevé, il sera alors possible de parvenir à la sécurité internationale mais si l’on veut obtenir la sécurité et le profit par la force, nous finirons tous par en souffrir. Notre proposition est de créer un Conseil de justice à la place de l’actuel Conseil de sécurité, où les pays du BRICS pourront proposer des mécanismes appropriés.
L’inaction de certains dirigeants de pays islamiques face aux criminels de guerre et pire encore, leur coopération avec le régime sioniste, constituent le troisième obstacle à la réalisation d'une paix juste et durable.
La coopération des pays du BRICS pour produire une nouvelle puissance économique et une monnaie unique face au dollar, est un facteur efficace pour parvenir à une coopération dans le nouveau monde multipolaire.
Il est nécessaire que les pays établissent des relations bénéfiques entre eux et créent des relations bilatérales et multilatérales efficaces comme les BRICS pour créer de nouvelles unions et relations économiques, culturelles et politiques.
Les pays islamiques peuvent jouer leur rôle dans le nouvel ordre mondial en s'unissant et en essayant de réaliser une nouvelle civilisation islamique et de présenter l’éthique islamique au monde.
La guerre cognitive signifie le recrutement de soldats de pays musulmans contre d’autres musulmans, les ennemis veulent que les jeunes musulmans deviennent leurs soldats et éviter ainsi les frais de guerre. Ce projet réussira si les valeurs occidentales remplacent les valeurs islamiques, ou s’y mélangent de telle manière qu’il devient difficile pour la jeune génération, de distinguer les unes des autres. Seules les personnes intelligentes peuvent jouer un rôle dans cette guerre, nous devons donc tous accroître nos connaissances médiatiques afin de résister à cet énorme danger ».