France : le groupe scolaire musulman Al-Kindi perd ses subventions

1:01 - January 13, 2025
Code de l'info: 3491016
IQNA-C’était le dernier établissement musulman sous contrat, c’est désormais chose révolue. Le groupe scolaire musulman Al-Kindi, près de Lyon, s’est vu notifier ce vendredi par l’État l’arrêt de son contrat pour manquements et atteintes aux valeurs de la République.

La préfecture d'Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé vendredi 10 janvier que le groupe scolaire musulman Al-Kindi, près de Lyon, ne sera plus sous contrat. En effet, des «manquements graves» ont été repérés par l'inspection académique.

Une décision qui selon Anne Coffinier, experte en éducation et présidente de l’association «créer son école», semble justifier au regard des enseignements proposés par Al-Kindi.

«Cela fait très longtemps que ces établissements complètement connectés à la mouvance des Frères musulmans sont ouverts et on peut se demander pourquoi, puisqu’ils appliquent un agenda, une vision des Frères musulmans, c’est-à-dire qu’ils promeuvent la charia et le jihad violent. Ils promeuvent tout ce qui constitue la conception classique d’un islam politique», a-t-elle dénoncé au micro de CNEWS.

De son côté, la région Auvergne-Rhône-Alpes a indiqué l’arrêt immédiat de toute subvention au lycée mais pour Anne Coffinier, il est nécessaire d’aller plus loin. Selon elle, le cas d’Al-Kindi aurait dû alerter plus tôt.


«Le fondateur d’Al-Kindi était directement connecté à al-Qaida en Syrie. Donc quand il y a un profil comme ça, à ce point connoté et relié à l’islam politique, il n’a pas à ouvrir un établissement. Il faut aller plus loin, il n’y a aucune raison que cet établissement existe», a-t-elle estimé.

Les avocats de l’établissement musulman dénoncent, pour leur part, une décision politique. Ils ont annoncé leur intention de saisir prochainement la justice.

CNews

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