Selon Al Masirah, citant le rapport initial du service de santé de Hodeïda, ces attaques ont causé la mort de plus de 40 personnes et blessé plus de 100 autres, principalement des civils et des travailleurs du port. Au total, 14 frappes ont été enregistrées, visant directement les installations pétrolières de Ras Issa.
Alors que les équipes de la défense civile tentaient de secourir les blessés, une nouvelle vague de bombardements a touché le site, tuant plusieurs sauveteurs. Les hôpitaux de la région sont mobilisés pour soigner les victimes, dont beaucoup souffrent de graves brûlures.
Ces attaques s’inscrivent dans une escalade des opérations militaires américaines au Yémen, initiée le 15 mars, prétendument en réponse au soutien de Sanaa à Gaza. Les observateurs y voient une tentative vaine d’imposer une pression militaire, révélant l’échec stratégique des États-Unis. Pour les défenseurs des droits humains, ce massacre expose la brutalité croissante de l’alliance américano-israélienne dans la région et soulève une vive condamnation internationale.
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