Selon The Value, cette vente, qui comprend 181 objets, illustre la richesse artistique de diverses cultures islamiques.
Le Coran exposé, estimé entre 300 000 et 500 000 livres sterling, est orné de décors élaborés en or, rouge et bleu, réalisés en enluminure selon les styles naskh et thuluth.
Il aurait été copié par Muhammad Abou al-Fadl ibn Abd al-Wahhab al-Araj, un calligraphe renommé ayant travaillé pour le sultan Qansuh al-Ghuri. Neuf de ses manuscrits sont conservés au palais de Topkapi à Istanbul.
Ce Coran illustre l’importance que les Mamelouks accordaient aux arts décoratifs, notamment aux manuscrits religieux.
D’autres objets phares de la vente incluent un chandelier mamelouk incrusté d’or et d’argent, une tuile rare de Raqqa, une boîte hispano-musulmane, et un astrolabe marocain.
À leur apogée, les Mamelouks (1250–1517) régnaient d’Égypte jusqu’au sud de la Turquie actuelle, et leur mécénat artistique jouait un rôle politique, visant à renforcer le prestige du pouvoir et à consolider les alliances.