À l’approche de la saison du Hajj, il a expliqué à IQNA que l’Imam Khomeiny a transformé ce qui était devenu un pèlerinage sans vie en un devoir religieux vibrant et dynamique. Le Hajj, selon lui, ne doit pas être considéré uniquement comme un acte individuel de dévotion, mais aussi comme une démarche visant la proximité avec Dieu, la compréhension, l’unité de la Oumma islamique et la résistance face à l’oppression.
Jafari a souligné que par la victoire de la Révolution islamique, l’Imam Khomeiny a ravivé l’essence même de la religion mohammadienne et abrahamique. Dans ses messages annuels aux pèlerins, il mettait en lumière les aspects spirituels mais aussi les dimensions sociales et politiques du Hajj, notamment la notion de Bara’at min al-Mushrikeen (désaveu des polythéistes).
Depuis sa disparition, le Guide suprême, l’Ayatollah Seyed Ali Khamenei, continue de rappeler ces principes dans ses discours adressés aux pèlerins.
Interrogé sur la nature stratégique ou tactique de cette vision, Jafari a affirmé qu’elle reposait entièrement sur des fondements religieux. Le Coran, selon lui, reconnaît les tactiques dans certains cas, mais insiste davantage sur les principes. C’est dans cette logique que l’Imam Khomeiny s’inscrivait.
Enfin, il a rappelé que le Coran appelle à l’unité non seulement entre musulmans, mais entre toutes les religions abrahamiques. Le Hajj incarne cette unité par la réunion de fidèles de toutes origines, ce qui en fait un acte stratégique de foi et non un simple symbole.