Selon Le Parisien, ces actes, qualifiés d’« abjects » par le préfet de police Laurent Nuñez, visent clairement la communauté musulmane. Une enquête pour « provocation à la haine aggravée » a été confiée à la brigade criminelle.
Quatre mosquées parisiennes et cinq situées à Montreuil, Malakoff, Montrouge et Gentilly ont été visées. Devant la mosquée Anwar El-Madina, une tête maculée d’encre bleue a été déposée, tandis qu’à Montreuil, une autre portait l’inscription « Macron ». Les caméras de surveillance montrent plusieurs individus agissant de manière organisée, ce qui laisse supposer une action coordonnée.
Ces profanations ont suscité une condamnation unanime. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, la maire de Paris Anne Hidalgo et Emmanuel Macron ont exprimé leur soutien aux fidèles. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, a dénoncé une « étape inquiétante dans la montée de la haine antimusulmane ».
Selon le Collectif contre l’Islamophobie en Europe, plus de 1 000 faits islamophobes ont été recensés en 2024. Ces actes s’inscrivent dans une tendance préoccupante, visant à diviser la société française.