
Selon le site sudouest.fr, en première instance, Abdourahmane Ridouane avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis et frappé d’une interdiction de territoire de deux ans.
Les juges ont estimé que le texte publié le 31 juillet 2024, rendant hommage à Ismaël Haniyeh, chef politique du Hamas tué à Téhéran, ne relevait pas de la glorification du terrorisme.
Les propos du responsable religieux, évoquant le « noble combat » de Haniyeh pour la défense du peuple palestinien, ne comportaient aucune référence au massacre du 7 octobre 2023.
« C’est un immense soulagement, a déclaré Abdourahmane Ridouane. Je suis fier de la justice française et de la reconnaissance de mon innocence. » Ses avocates, Me Lucie Simon et Me Sophia Bidine, ont salué une victoire de la liberté d’expression, rappelant qu’elle protège aussi les paroles susceptibles de choquer.