
Selon Middle East News, citant le communiqué du comité, les documents reçus sont dépourvus de toute valeur ajoutée susceptible de faire progresser l’enquête.
Le communiqué souligne que le dossier libyen se limite à des investigations restreintes menées uniquement en 2012, fondées principalement sur des témoignages de gardiens et de témoins autour d’un corps que les autorités libyennes ont elles-mêmes identifié, par analyses ADN, comme étant celui de Mansour al-Kikhia, opposant libyen. Le responsable du comité libanais était déjà informé de ces données depuis cette date.
Le comité s’interroge sur l’absence totale d’informations concernant d’éventuelles investigations postérieures à 2012 : si des recherches ont été menées, pourquoi n’ont-elles pas été jointes ? Et si aucune enquête n’a suivi, les autorités libyennes doivent en fournir l’explication.
Le comité annonce qu’il engagera rapidement les démarches nécessaires pour rétablir un canal de communication officiel avec la partie libyenne. Il rappelle enfin que la coopération dans ce dossier constitue la clé de toute normalisation entre les deux pays et réaffirme son engagement à poursuivre les investigations dans les plus brefs délais.