Ayatollah Taskhiri et le mouvement de traduction et de publication des sciences islamiques

11:32 - August 23, 2020
Code de l'info: 3473893
Téhéran(IQNA)-Le mouvement de traduction et de publications internationales, sous le mandat de l'Ayatollah Takhiri au sein de l'Organisation de propagande islamique, a été fructueux et suivi à l'Organisation de la culture et des relations islamiques, à l'Assemblée mondiale des Ahl al-Bayt (AS) et à l'Assemblée mondiale pour le rapprochement des écoles islamiques.
Mohammad Sadegh Amini, chef du département d’études et de traduction au Centre de traduction et de publication de l'Organisation de la culture et des relations islamiques, a publié un article à l'occasion du décès de l'Ayatollah Mohammad Ali Takhiri, conseiller suprême du guide suprême de la révolution islamique, dont un exemplaire a été remis à l'Agence iranienne de presse coranique (IQNA) dans lequel il a déclaré : « L’Ayatollah Taskhiri devrait être mentionné comme le chef de file de ce mouvement scientifique et culturel, dans le pays et sur la scène internationale. Pour ceux qui ont une expérience dans le domaine de la traduction et des éditions internationales, il est très clair qu'il n'était pas seulement un stratège et un théoricien, mais aussi un expert averti sur la scène internationale. Après la mort de l'Imam Khomeiny et avec le début de la direction du Grand Ayatollah Khamenei, il a conseillé à ses amis de faire preuve de diligence dans la présentation du statut scientifique et culturel du nouveau leader et à cette fin, des premiers travaux ont été publiés. Au cours de sa période de travail à l'Organisation de propagande islamique, plus de 400 livres islamiques ont été traduits et publiés sous sa direction, avec le concours de l’Hodjat-ol-islam Mohammad Baqir Ansari Mahallati qui connaissait bien l'arabe et l'anglais.  L’Ayatollah Taskhiri a soutenu les étudiants en sciences islamiques du sous-continent indien, comme l’Hodjat-ol-islam Seyed Maghsoud Razavi, un universitaire indien qui a dirigé les travaux de traduction et de publication en Inde et au Pakistan en ourdou, ou le traducteur talentueux Mohammad Ja'far Khalili, rédacteur en chef du magazine arabe Tawhid, Tamer Mustafa Souri qui parlait couramment le français, Ali Gholi Qaraei, un éminent traducteur indien du Saint Coran qui est venu en Iran, le professeur Vahid Akhtar, professeur de philosophie à l'Université d'Aligarh en Inde, et son épouse, Mahlqa Qaraei qui se sont engagés dans la traduction en anglais des œuvres de l'Imam Khomeiny et du martyr Motahari, ou le professeur Siraj al-Haq du Bangladesh qui a traduit plusieurs livres de l’anglais en Bengali. Des femmes allemandes qui s'étaient converties à l'islam, comme Madame Somayeh Kamalian et Madame Marashi, sont devenues d’excellentes traductrices sur les conseils du défunt et ont rendu de nombreux services, M. Morteza Torabi et M. Malik Kaya qui ont organisé les traductions en turc, Rasoul Ismailzadeh Duzal dont la maîtrise des textes religieux ont fait de lui un traducteur réputé en République d'Azerbaïdjan.
 
Le Tehran Times attiré les traducteurs étrangers malgré l'existence d'institutions spécialisées et d'agences de presse, et fut une initiative qui a permis de présenter la révolution islamique dans le monde. L’Ayatollah Taskhiri a soutenu ce journal qui pouvait en quelque sorte, être la voix de l'islam et de la révolution islamique dans le monde, sans oublier sa présence intellectuelle ces dernières années, aux réunions du Centre d'organisation des traductions et des publications de livres d'éducation et de sciences humaines islamiques ».
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